Près de 500 salariés viennent dêtre indemnisés par les autorités équato-guinéennes à hauteur de 365 millions de francs CFA (550.000 euros). La raison ? Une société britannique de travaux publics fantôme les escroquaient.
Les employés équato-guinéens de cette société, baptisée Fitzpatrick-Guinée équatoriale, réclamaient depuis plus de trois mois des salaires impayés après la disparition des dirigeants de l'entreprise.
Officiellement britannique, la société avait décroché l'année dernière un marché de gré à gré d'un montant près de 100 milliards de francs CFA (152 millions d'euros) pour la construction d'une autoroute de plus de 30 kilomètres devant relier l'aéroport de Malabo (Nord-Est) à Ela Nguema, un quartier populaire situé à l'est de la capitale équato-guinéenne.
Mais après avoir obtenu une avance de plus de 27 milliards F CFA (41 millions deuros), la société a brutalement interrompu ses travaux en janvier.
Après enquête, la justice équato-guinéenne s'est rendue compte que l'entreprise était totalement fictive et a procédé à l'interpellation de son principal responsable.
Le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema a lui-même récemment qualifié cette société de «pirate», affirmant qu'elle s'était «présentée comme un grand groupe». «Nous lui avons fait confiance et elle a empoché plus de 55 millions de dollars», a-t-il déploré.
Depuis son «boom» pétrolier, la Guinée équatoriale, troisième producteur de brut d'Afrique subsaharienne, a entrepris un vaste programme de construction et de modernisation de ses infrastructures.
Officiellement britannique, la société avait décroché l'année dernière un marché de gré à gré d'un montant près de 100 milliards de francs CFA (152 millions d'euros) pour la construction d'une autoroute de plus de 30 kilomètres devant relier l'aéroport de Malabo (Nord-Est) à Ela Nguema, un quartier populaire situé à l'est de la capitale équato-guinéenne.
Mais après avoir obtenu une avance de plus de 27 milliards F CFA (41 millions deuros), la société a brutalement interrompu ses travaux en janvier.
Après enquête, la justice équato-guinéenne s'est rendue compte que l'entreprise était totalement fictive et a procédé à l'interpellation de son principal responsable.
Le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema a lui-même récemment qualifié cette société de «pirate», affirmant qu'elle s'était «présentée comme un grand groupe». «Nous lui avons fait confiance et elle a empoché plus de 55 millions de dollars», a-t-il déploré.
Depuis son «boom» pétrolier, la Guinée équatoriale, troisième producteur de brut d'Afrique subsaharienne, a entrepris un vaste programme de construction et de modernisation de ses infrastructures.