Le groupe allemand de robinetterie va fermer son usine d'Herzberg, située près de Berlin. Le site, spécialisé dans la fabrication de douche, de robinets pour la cuisine et de mitigeurs, emploie actuellement 300 personnes.
Les usines de Grohe en Allemagne coûtent cher ! Racheté l'été dernier par deux fonds d'investissements étrangers (Texas Pacific Group et Crédit Suisse First Boston Privat Equity), Grohe aurait récemment évoqué que, les coûts de production en Allemagne étant trop élevés, une économie d'au moins 150 millions d'euros devrait être réalisée aux cours des prochaines années, selon le quotidien Les Echos.
Dès janvier 2006, la production de l'usine d'Herzberg sera donc assurée par les unités de production situées en Thaïlande et au Portugal. En attendant, la direction compte reclasser une partie du personnel dans une usine de Daimler-Chrisler après une formation spécifique.
Au total, la suppression d'au moins 1.200 emplois aurait été estimée nécessaire par la société de conseils McKinsey, consultée par les actionnaires américains. Les syndicats estiment quant à eux que 3.000 des 4500 emplois en Allemagne sont menacés (sur 5.800 au niveau mondial). Les quatre autres usines de Grohe pourraient donc bien elles aussi être touchées.
«Il n'est plus possible de produire à 80% en Allemagne alors que 80% du chiffre d'affaires consolidés sont réalisés à l'exportation», selon un proche du dossier cité dans Les Echos. Et d'ajouter : «Il est vrai aussi que les nouveaux propriétaires ont payé cette affaire beaucoup trop cher ? on parle de 1,8 milliard d'euros ? au moment surtout où le marché de l'immobilier avait plutôt tendance à marquer le pas».
Dès janvier 2006, la production de l'usine d'Herzberg sera donc assurée par les unités de production situées en Thaïlande et au Portugal. En attendant, la direction compte reclasser une partie du personnel dans une usine de Daimler-Chrisler après une formation spécifique.
Au total, la suppression d'au moins 1.200 emplois aurait été estimée nécessaire par la société de conseils McKinsey, consultée par les actionnaires américains. Les syndicats estiment quant à eux que 3.000 des 4500 emplois en Allemagne sont menacés (sur 5.800 au niveau mondial). Les quatre autres usines de Grohe pourraient donc bien elles aussi être touchées.
«Il n'est plus possible de produire à 80% en Allemagne alors que 80% du chiffre d'affaires consolidés sont réalisés à l'exportation», selon un proche du dossier cité dans Les Echos. Et d'ajouter : «Il est vrai aussi que les nouveaux propriétaires ont payé cette affaire beaucoup trop cher ? on parle de 1,8 milliard d'euros ? au moment surtout où le marché de l'immobilier avait plutôt tendance à marquer le pas».
