Un ouvrier de 59 ans, qui participait à un piquet de grève devant l'entreprise Colas (filiale de Bouygues) à Marseille, a été blessé lundi soir par le chef du centre qui aurait foncé en voiture sur des grévistes.
La direction de l'entreprise, jointe par l'AFP, a démenti "formellement toute accusation d'agression" sans toutefois expliquer les circonstances dans lesquelles son salarié a été blessé.
La victime a été évacuée par les marins-pompiers à l'hôpital Nord de Marseille et était toujours hospitalisée mardi. Selon la CGT, elle souffrirait de contusions à la hanche.
Le syndicat a chargé deux avocats de se constituer partie civile aux côtés du blessé qui va porter plainte quand son état de santé le lui permettra, a indiqué Mustapha Natouri, délégué syndical de l'entreprise de travaux publics.
Depuis le 2 novembre, le personnel ouvrier est en grève pour des revendications salariales. "Face à cette détermination, le chef du centre a perdu les pédales et a délibérément foncé sur le personnel gréviste", a écrit la CGT dans un communiqué.
"Ce matin, il s'est excusé auprès de moi, mais ce n'est pas suffisant", a expliqué à l'AFP M. Natouri.
"Ces agissements démontrent le mépris et l'incapacité de la direction à mener un dialogue social dans cette entreprise", a poursuivi le syndicat qui appelle à un rassemblement de protestation mercredi.
La victime a été évacuée par les marins-pompiers à l'hôpital Nord de Marseille et était toujours hospitalisée mardi. Selon la CGT, elle souffrirait de contusions à la hanche.
Le syndicat a chargé deux avocats de se constituer partie civile aux côtés du blessé qui va porter plainte quand son état de santé le lui permettra, a indiqué Mustapha Natouri, délégué syndical de l'entreprise de travaux publics.
Depuis le 2 novembre, le personnel ouvrier est en grève pour des revendications salariales. "Face à cette détermination, le chef du centre a perdu les pédales et a délibérément foncé sur le personnel gréviste", a écrit la CGT dans un communiqué.
"Ce matin, il s'est excusé auprès de moi, mais ce n'est pas suffisant", a expliqué à l'AFP M. Natouri.
"Ces agissements démontrent le mépris et l'incapacité de la direction à mener un dialogue social dans cette entreprise", a poursuivi le syndicat qui appelle à un rassemblement de protestation mercredi.
