Après deux semaines de grève, les salariés d'Eiffage ont repris le travail sur les chantiers d'Ile-de-France après avoir obtenu une augmentation salariale de 2,5%. Mais le chantier du stade de Lille reste à l'arrêt.
La grève qui avait lieu depuis deux semaines sur les chantiers du groupe Eiffage à Paris et en Ile-de-France s'est terminée lundi, après un accord de 2,5% d'augmentation salariale. Dans le cadre des négociations annuelles obligatoires, les salariés du groupe de BTP réclamaient 85 euros d'augmentation par mois, soit une hausse d'environ 3%. La direction proposait de son côté 1,7% d'augmentation, soit 17 euros pour un salaire de 1.000 euros.
Mais le chantier du grand stade de Lille, lui, est toujours bloqué, depuis le 29 mars. «Lundi, le tribunal des référés a ordonné de rouvrir le chantier sous peine d'une astreinte de 100 euros par jour. Les grévistes ont décidé ce matin de laisser entrer les sous-traitants et les intérimaires», explique Francis Antoine, responsable du groupe Eiffage à la Fédération CGT de la construction. Des négociations devaient avoir lieu mardi à Lille entre les syndicats qui avaient appelé à une grève nationale (CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC) et Eiffage Lille métropole et Eiffage TP.