Absentéisme ou retards du personnel, clients en moins, livraisons perturbées : la prolongation de la grève dans les transports parisiens suscite le mécontentement des PME du BTP mais également des exposants du salon Intermat qui s'est tenu durant cette semaine folle.
La Fédération française du bâtiment (FFB) a dénoncé jeudi "le comportement irresponsable des grévistes (...) qui paralysent l'activité économique avec des conséquences désastreuses pour les entreprises".
Le secteur du bâtiment est déjà touché et l'activité sur les chantiers de la région parisienne "chute dangereusement", a déploré jeudi la FFB Paris Ile-de-France. La grève "paralyse l'activité économique avec des conséquences désastreuses pour les entreprises".
Les personnes qui bloquent les transports publics, sans préavis, "perturbent l'économie de nos entreprises et prennent un risque irréfléchi sur la situation de l'emploi dans notre branche professionnelle", a fustigé la Fédération, qui compte quelque 48.000 entreprises, plus 230.000 actifs et plus de 17.000 apprentis en Ile-de-France.
La Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) demande quant à elle la mise en place "immédiate" d'un service minimum. La prolongation des grèves "s'assimile à une véritable prise d'otages des entreprises et des salariés", estime-t-elle.
"Jusqu'à présent, les gens se sont organisés. Ils partent plus tôt de chez eux et pratiquent le co-voiturage", explique Laurence Ziani, responsable des relations publiques de la société GEB (produits réfractaire pour le second oeuvre du bâtiment), situé dans la zone d'activité de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. "Mais si ça continue, cela pourrait décourager les bonnes volontés qui se déplacent de très loin et partent tôt le matin".
Autre conséquence dramatique de cette grève : de nombreux professionnels n'ont pas pu se rendre au salon Intermat qui se tient du 13 au 17 mai à Paris Nord Villepinte. Les journées de mardi et mercredi ont été particulièrement difficiles et les couloirs étaient quasi-désertique.
"Nous n'avons eu que 69 contacts dans la journée. C'est extrêmement peu , surtout lorsque qu'on les met en perspective avec le coût d'un stand pour une entreprise comme la notre qui expose des engins de chantier " explique la responsable communication d'un important industriel du secteur.
Comble de malchance pour Exposium, l'organisateur du salon a dû annuler la journée Chine du 13 mai en raison de risques liés à l'épidémie de pneumonie atypique (SRAS : Syndrome Respiratoire Aigu Sévère).
Le secteur du bâtiment est déjà touché et l'activité sur les chantiers de la région parisienne "chute dangereusement", a déploré jeudi la FFB Paris Ile-de-France. La grève "paralyse l'activité économique avec des conséquences désastreuses pour les entreprises".
Les personnes qui bloquent les transports publics, sans préavis, "perturbent l'économie de nos entreprises et prennent un risque irréfléchi sur la situation de l'emploi dans notre branche professionnelle", a fustigé la Fédération, qui compte quelque 48.000 entreprises, plus 230.000 actifs et plus de 17.000 apprentis en Ile-de-France.
La Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) demande quant à elle la mise en place "immédiate" d'un service minimum. La prolongation des grèves "s'assimile à une véritable prise d'otages des entreprises et des salariés", estime-t-elle.
"Jusqu'à présent, les gens se sont organisés. Ils partent plus tôt de chez eux et pratiquent le co-voiturage", explique Laurence Ziani, responsable des relations publiques de la société GEB (produits réfractaire pour le second oeuvre du bâtiment), situé dans la zone d'activité de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. "Mais si ça continue, cela pourrait décourager les bonnes volontés qui se déplacent de très loin et partent tôt le matin".
Autre conséquence dramatique de cette grève : de nombreux professionnels n'ont pas pu se rendre au salon Intermat qui se tient du 13 au 17 mai à Paris Nord Villepinte. Les journées de mardi et mercredi ont été particulièrement difficiles et les couloirs étaient quasi-désertique.
"Nous n'avons eu que 69 contacts dans la journée. C'est extrêmement peu , surtout lorsque qu'on les met en perspective avec le coût d'un stand pour une entreprise comme la notre qui expose des engins de chantier " explique la responsable communication d'un important industriel du secteur.
Comble de malchance pour Exposium, l'organisateur du salon a dû annuler la journée Chine du 13 mai en raison de risques liés à l'épidémie de pneumonie atypique (SRAS : Syndrome Respiratoire Aigu Sévère).