La grève entamée lundi dans le secteur du bâtiment en Allemagne pour défendre des revalorisations salariales a été étendue jeudi à tout le pays alors que patronat et syndicat devraient rapidement retourner à la table des négociations.
Plus de 18.000 salariés du BTP ont cessé le travail au quatrième jour de la grève, la première dans ce secteur depuis 1949, a précisé IG BAU dans un communiqué.
Quelque 1.200 chantiers répartis sur l'ensemble du territoire étaient touchés, parmi lesquels le chantier de réfection de la Porte de Brandebourg à Berlin.
"La grève se déroule bien. Maintenant l'ensemble du territoire est entré dans le mouvement", a commenté le responsable des grèves d'IG BAU, Dietmar Schaefers.
Une percée dans le conflit est toutefois apparue mercredi soir. La Fédération de l'industrie du bâtiment a en effet indiqué qu'elle souhaitait s'entendre avec l'organisation syndicale sur une date, au début de la semaine prochaine, pour la reprise des négociations.
Un porte-parole d'IG BAU a de son côté assuré que la volonté de négocier était là mais qu'il n'y avait pas encore de nouvelles rencontres prévues avec le patronat.
Le syndicat réclame pour les 850.000 salariés du BTP une hausse de salaire de 4,5%. Mais le patronat a limité son offre à 3%, en avançant comme principal argument les huit ans de récession ayant accablé le BTP allemand.
Quelque 1.200 chantiers répartis sur l'ensemble du territoire étaient touchés, parmi lesquels le chantier de réfection de la Porte de Brandebourg à Berlin.
"La grève se déroule bien. Maintenant l'ensemble du territoire est entré dans le mouvement", a commenté le responsable des grèves d'IG BAU, Dietmar Schaefers.
Une percée dans le conflit est toutefois apparue mercredi soir. La Fédération de l'industrie du bâtiment a en effet indiqué qu'elle souhaitait s'entendre avec l'organisation syndicale sur une date, au début de la semaine prochaine, pour la reprise des négociations.
Un porte-parole d'IG BAU a de son côté assuré que la volonté de négocier était là mais qu'il n'y avait pas encore de nouvelles rencontres prévues avec le patronat.
Le syndicat réclame pour les 850.000 salariés du BTP une hausse de salaire de 4,5%. Mais le patronat a limité son offre à 3%, en avançant comme principal argument les huit ans de récession ayant accablé le BTP allemand.