Alors que le secteur du Bâtiment connaît actuellement une légère embellie mais néanmoins fragile, la grève qui sévit depuis près de deux semaines, accompagnée de la pénurie de carburant, inquiète très fortement la profession.
Trafic ferroviaire perturbé, aéroports au ralenti, blocages sur les routes… et pénurie de carburant, la grève qui sévit en France depuis deux semaines inquiète très fortement le secteur du bâtiment.
En effet, «si l'on considère un arrêt de 20% de l'activité, on est sur une perte quotidienne d'environ 36 millions d'euros sur un chiffre d'affaires en moyenne de 180 millions», a ainsi avancé un porte-parole de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP). Ainsi, «de très nombreux chantiers routiers sont donc arrêtés en France à cause de la pénurie de bitume et 15.000 ouvriers sont menacés de chômage technique», ajoute la fédération. De son côté, le gouvernement chiffre «entre 200 et 400 millions d'euros» par jour le coût du conflit sur les retraites.
En effet, «si l'on considère un arrêt de 20% de l'activité, on est sur une perte quotidienne d'environ 36 millions d'euros sur un chiffre d'affaires en moyenne de 180 millions», a ainsi avancé un porte-parole de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP). Ainsi, «de très nombreux chantiers routiers sont donc arrêtés en France à cause de la pénurie de bitume et 15.000 ouvriers sont menacés de chômage technique», ajoute la fédération. De son côté, le gouvernement chiffre «entre 200 et 400 millions d'euros» par jour le coût du conflit sur les retraites.
Mais s'il est très difficile à l'heure actuelle de chiffrer l'impact sur l'activité des artisans et entrepreneurs du secteur, selon la FFB, les témoignages de chefs d'entreprises concernant la pénurie de carburant commencent à se faire de plus en plus alarmants. En effet, les conséquences sur l'emploi pourraient être dramatiques, sans compter les pénalités à verser si les chantiers prennent du retard. Et la Capeb, tire la sonnette d'alarme et déclare, «on va vraiment avoir des problèmes». En outre, l'Union professionnelle artisanale (UPA) annonce déjà chez certains du chômage partiel ou des mises automatiques en RTT. «Certains ont même décidé d'annuler leurs projets d'embauche», souligne l'UPA.