Afin dassurer les objectifs du Grenelle en matière dinfrastructures, la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) et le Fédération des industries ferroviaires (FIF) ont lancé mercredi un appel pressant au gouvernement pour demander la mise en place d'une stratégie forte.
Les présidents de la FNTP et de la FIF ont lancé un appel au gouvernement pour que soit mis en place une structure «pérenne» capable aussi bien de planifier les constructions neuves -2.000 km de lignes TGV à l'horizon 2020- que de rénover le réseau existant, dont la plus grande partie est à bout de souffle.
Le tableau est plutôt noir tant sur le plan organisation que du financement et, à l'heure actuelle, il manque beaucoup d'argent tant pour construire que pour rénover et moderniser le réseau ferroviaire.
Pour y voir plus clair, les deux fédérations proposent ainsi :
- lélaboration dun Pacte national pour les infrastructures de transports qui se traduirait par la mise en oeuvre dune loi de programmation des investissements en infrastructures, en conformité avec les engagements formulés par le Président de la République,
- la création dune Agence pour lévaluation et les financements des projets gérés par une AFITF dotée dun statut lui garantissant autonomie et pérennité, qui aurait pour but de procéder à une évaluation ex-ante des projets dinvestissements en combinant critères socio-économiques et critères environnementaux,
- la fixation avant le 1er juin 2008 dun calendrier définissant clairement les modalités de financement et de réalisation des dix principaux projets ferroviaires du CIACT,
- la possibilité pour RFF de disposer pleinement et librement des recettes issues de la vente de son patrimoine immobilier et foncier,
- le déplafonnement des recettes radar au profit de lAFITF (100M actuellement versés chaque année à lAFITF alors même que ces recettes sélèvent à 350M),
- la mise en place dans les meilleurs délais dune taxe poids lourds à travers une extension généralisée de lexpérimentation alsacienne. Les produits de cette taxe devront être affectés exclusivement à des investissements en infrastructures.
Le tableau est plutôt noir tant sur le plan organisation que du financement et, à l'heure actuelle, il manque beaucoup d'argent tant pour construire que pour rénover et moderniser le réseau ferroviaire.
Pour y voir plus clair, les deux fédérations proposent ainsi :
- lélaboration dun Pacte national pour les infrastructures de transports qui se traduirait par la mise en oeuvre dune loi de programmation des investissements en infrastructures, en conformité avec les engagements formulés par le Président de la République,
- la création dune Agence pour lévaluation et les financements des projets gérés par une AFITF dotée dun statut lui garantissant autonomie et pérennité, qui aurait pour but de procéder à une évaluation ex-ante des projets dinvestissements en combinant critères socio-économiques et critères environnementaux,
- la fixation avant le 1er juin 2008 dun calendrier définissant clairement les modalités de financement et de réalisation des dix principaux projets ferroviaires du CIACT,
- la possibilité pour RFF de disposer pleinement et librement des recettes issues de la vente de son patrimoine immobilier et foncier,
- le déplafonnement des recettes radar au profit de lAFITF (100M actuellement versés chaque année à lAFITF alors même que ces recettes sélèvent à 350M),
- la mise en place dans les meilleurs délais dune taxe poids lourds à travers une extension généralisée de lexpérimentation alsacienne. Les produits de cette taxe devront être affectés exclusivement à des investissements en infrastructures.