Dans le cadre du salon Batimat, Jean Lardin, président de la Capeb, et Jean-Marie Carton, représentant de la Confédération au sein du Grenelle de lenvironnement, donnaient une conférence sur le Grenelle et son application sur le terrain avec notamment la création déco-artisans.
Pour Jean Lardin, président de la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment, il sagit de «donner à nos enfants des perspectives davenir et laisser une planète si possible en bon état. Ce qui nest pas le cas aujourdhui».
Pour que les propositions faîtes à lissue du Grenelle soient suivies deffets, il faudrait, selon la Capeb, que le gouvernement fasse appliquer larsenal réglementaire quil est capable de déployer, à limage de la réglementation thermique RT 2010. Seul hic : on estime à 600 milliards deuros le montant des travaux de rénovation quil faudrait entreprendre pour arriver aux recommandations énergétiques du Grenelle. Pour le particulier, la facture sera comprise enter 15.000 et 25.000 euros.
Pour Jean-Marie Carton, qui a notamment travaillé au sein du groupe 1 du Grenelle («lutte contre le changement climatique et maîtrise de lénergie»), pour atteindre lobjectif ambitieux de 80 kWh/m² de consommation énergétique en 2020, il y aura «de la technicité à mettre en uvre, les entreprises seront obligées de se concerter». La mise en commun des compétences et lutilisation des DTU sont en effet au centre des débats sur lavenir des métiers de la construction.
Vers des éco-artisans
Jean Lardin croit quant à lui quil faudra adopter une attitude différente vis-à-vis de la clientèle. Et pour cela, former les salariés comme les chefs dentreprises. Il va falloir préparer le terrain lorsque «les industriels vont mettre sur le marché des produits pas encore connus, tels que ceux pour rénover lancien». Selon le président de la Capeb, nous nous apprêtons à vivre une profonde mutation «où les artisans vont devenir des éco-artisans». Une mutation importante qui, pour Jean-Marie Carton, «devra être généralisée à toutes les entreprises».
Et pour officialiser ce concept nouveau déco-artisanat un artisanat intelligent et écologique la Capeb veut «créer une marque nationale pour les éco-artisans. Une marque qui ne sera pas syndicale mais ouverte à toutes sensibilités. Une marque de qualité et un gage de performance de lentreprise». La Capeb souhaite aussi lancer un concept déco-rénovation «pour les éco-artisans qui auront franchi la première étape» afin doffrir au client une garantie de résultat.
Révolutionner les outils financiers
Alors que le Grenelle de lenvironnement vient tout juste de rendre ses premières conclusions, la Capeb se dit déjà tournée vers «la partie opérationnelle, du moins dans nos têtes». Mais il faudra beaucoup de travail pour rendre fluide lapplication concrète des propositions des groupes de travail. «Nous avons proposé à Jean-Louis Borloo de conduire un des comités de pilotage, pour aller encore plus vite», précise Jean Lardin. Qui ajoute : «Nous sommes enthousiastes à lidée de donner loccasion à la profession de se remettre en cause et de se lancer dans cette opération».
Mais pour pouvoir agir rapidement et concrètement, il faudrait, selon la Confédération de lArtisanat, «orienter tous les dispositifs de crédit dimpôt vers les opérations déconomies dénergie». Pour Jean-Marie Carton, il est important de «révolutionner tous les outils financiers qui aujourdhui ne pèsent que sur la personne. Il faut proposer de nouveaux outils et ne pas hésiter à regarder à létranger pour trouver des exemples».
Pour que les propositions faîtes à lissue du Grenelle soient suivies deffets, il faudrait, selon la Capeb, que le gouvernement fasse appliquer larsenal réglementaire quil est capable de déployer, à limage de la réglementation thermique RT 2010. Seul hic : on estime à 600 milliards deuros le montant des travaux de rénovation quil faudrait entreprendre pour arriver aux recommandations énergétiques du Grenelle. Pour le particulier, la facture sera comprise enter 15.000 et 25.000 euros.
Pour Jean-Marie Carton, qui a notamment travaillé au sein du groupe 1 du Grenelle («lutte contre le changement climatique et maîtrise de lénergie»), pour atteindre lobjectif ambitieux de 80 kWh/m² de consommation énergétique en 2020, il y aura «de la technicité à mettre en uvre, les entreprises seront obligées de se concerter». La mise en commun des compétences et lutilisation des DTU sont en effet au centre des débats sur lavenir des métiers de la construction.
Vers des éco-artisans
Jean Lardin croit quant à lui quil faudra adopter une attitude différente vis-à-vis de la clientèle. Et pour cela, former les salariés comme les chefs dentreprises. Il va falloir préparer le terrain lorsque «les industriels vont mettre sur le marché des produits pas encore connus, tels que ceux pour rénover lancien». Selon le président de la Capeb, nous nous apprêtons à vivre une profonde mutation «où les artisans vont devenir des éco-artisans». Une mutation importante qui, pour Jean-Marie Carton, «devra être généralisée à toutes les entreprises».
Et pour officialiser ce concept nouveau déco-artisanat un artisanat intelligent et écologique la Capeb veut «créer une marque nationale pour les éco-artisans. Une marque qui ne sera pas syndicale mais ouverte à toutes sensibilités. Une marque de qualité et un gage de performance de lentreprise». La Capeb souhaite aussi lancer un concept déco-rénovation «pour les éco-artisans qui auront franchi la première étape» afin doffrir au client une garantie de résultat.
Révolutionner les outils financiers
Alors que le Grenelle de lenvironnement vient tout juste de rendre ses premières conclusions, la Capeb se dit déjà tournée vers «la partie opérationnelle, du moins dans nos têtes». Mais il faudra beaucoup de travail pour rendre fluide lapplication concrète des propositions des groupes de travail. «Nous avons proposé à Jean-Louis Borloo de conduire un des comités de pilotage, pour aller encore plus vite», précise Jean Lardin. Qui ajoute : «Nous sommes enthousiastes à lidée de donner loccasion à la profession de se remettre en cause et de se lancer dans cette opération».
Mais pour pouvoir agir rapidement et concrètement, il faudrait, selon la Confédération de lArtisanat, «orienter tous les dispositifs de crédit dimpôt vers les opérations déconomies dénergie». Pour Jean-Marie Carton, il est important de «révolutionner tous les outils financiers qui aujourdhui ne pèsent que sur la personne. Il faut proposer de nouveaux outils et ne pas hésiter à regarder à létranger pour trouver des exemples».
Pénurie de main duvre
Alors quaujourdhui 50.000 offres demplois ne sont pas satisfaites dans le BTP, on estime que 200.000 emplois supplémentaires seront nécessaires pour parvenir aux objectifs du Grenelle. Face à un programme si ambitieux, la question qui se pose est : «comment attirer les jeunes ?» Eléments de réponse avec Jean Lardin pour qui «limage du secteur sest beaucoup améliorée ces dernières années et est amenée à changer encore. Nos activités vont devenir extrêmement modernes et attirantes».
Alors quaujourdhui 50.000 offres demplois ne sont pas satisfaites dans le BTP, on estime que 200.000 emplois supplémentaires seront nécessaires pour parvenir aux objectifs du Grenelle. Face à un programme si ambitieux, la question qui se pose est : «comment attirer les jeunes ?» Eléments de réponse avec Jean Lardin pour qui «limage du secteur sest beaucoup améliorée ces dernières années et est amenée à changer encore. Nos activités vont devenir extrêmement modernes et attirantes».