Selon une étude de la Banque nationale de Grèce (BNG) rendue publique mercredi, les biens immobiliers représentent 90% du patrimoine des Grecs. En comparaison, la proportion est de 40-50% dans les pays de la zone euro et environ de 25% aux Etats-Unis.
Cette situation découle à la fois de la hausse des prix dans le secteur ces dernières années jusqu'à 2002, et du fait que 75% de la population du pays possède un patrimoine immobilier, a indiqué cette étude du premier établissement du crédit du pays.
Un cinquième de l'investissement privé, soit 20%, va dans l'immobilier, indique aussi cette étude. Malgré un ralentissement des prix de l'immobilier au cours de ces deux dernières années, «ce marché a connu une énorme hausse des prix entre 1995 et 2002, avec une croissance de 172% les dix dernières années, suivant une période de stagnation de 1990 à 1995», précise la BNG.
Le marché grec de l'immobilier, «pilier de la croissance du pays (...) n'est pas surévalué, comme c'est le cas dans les autres pays européens et il est prêt à faire face à la hausse des taux d'intérêt bancaires sans répercussions sur l'économie», estime la banque. Outre «la libéralisation du marché financier et la grande concurrence entre les banques qui ont abouti à la réduction du taux d'intérêt des prêts», un autre facteur qui a fait augmenter la demande pour le logement «est le nombre d'immigrés arrivés dans le pays les quinze dernières années», estimés à environ un million par les autorités. De même, l'augmentation de l'offre, «due à la croissance du secteur de construction, soit 7,7% par an entre 2001 et 2003 contre 2,3% entre 1998 et 2000 (...) a exercé des pressions et a conduit à la réduction des prix», selon la BNG.
Un cinquième de l'investissement privé, soit 20%, va dans l'immobilier, indique aussi cette étude. Malgré un ralentissement des prix de l'immobilier au cours de ces deux dernières années, «ce marché a connu une énorme hausse des prix entre 1995 et 2002, avec une croissance de 172% les dix dernières années, suivant une période de stagnation de 1990 à 1995», précise la BNG.
Le marché grec de l'immobilier, «pilier de la croissance du pays (...) n'est pas surévalué, comme c'est le cas dans les autres pays européens et il est prêt à faire face à la hausse des taux d'intérêt bancaires sans répercussions sur l'économie», estime la banque. Outre «la libéralisation du marché financier et la grande concurrence entre les banques qui ont abouti à la réduction du taux d'intérêt des prêts», un autre facteur qui a fait augmenter la demande pour le logement «est le nombre d'immigrés arrivés dans le pays les quinze dernières années», estimés à environ un million par les autorités. De même, l'augmentation de l'offre, «due à la croissance du secteur de construction, soit 7,7% par an entre 2001 et 2003 contre 2,3% entre 1998 et 2000 (...) a exercé des pressions et a conduit à la réduction des prix», selon la BNG.