Le ministre grec de la Culture, Georges Voulgarakis, a annoncé mardi que le nouveau musée de l'Acropole devrait finalement ouvrir ses portes aux visiteurs «fin 2007», après des années de retard.

«Notre ambition est que le musée puisse accueillir les visiteurs fin 2007», a affirmé le ministre Georges Voulgarakis à l'issue d'une visite du chantier. Il s'est affirmé optimiste sur la tenue de ce délai, après des années de retard.

Des propose atténués par le directeur de l'organisme public chargé de l'ouvrage, l'archéologue, Dimitris Pantermalis, qui a précisé qu'il s'agirait d'une ouverture «graduelle», alors que se poursuivront les travaux d'entretien et d'installation des vestiges.

Cet été, le musée doit accueillir ses premières «grandes statues», qui seront transférées de l'ancien musée, situé sur le rocher de l'Acropole, a-t-il indiqué. L'ossature de béton, haute de 23 m, devra alors être achevée, et la structure de verre recouvrant l'édifice sera en cours d'installation. D'ici l'ouverture, Athènes entend aussi «intensifier ses efforts» pour obtenir de Londres la restitution de la frise orientale du Parthénon, détenue par le British Museum, a indiqué le ministre. Il a plaidé pour «une approche plus amicale» (que jusqu'à présent), insistant sur le fait que la Grèce ne veut que cette pièce précise.

Le musée de l'Acropole doit compter 25.000 m2, pour un budget de construction d'environ 129 millions d'euros. Sa protection anti-sismique, dans un pays qui concentre la moitié de l'activité sismique en Europe, doit être assurée par 94 «sortes de roulements amortissant les chocs», placés à sa base, selon Dimitris Pantermalis.

Conçu par l'architecte franco-suisse Bernard Tschumi, le musée était censé au départ être ouvert pour les jeux Olympiques d'Athènes en août 2004.



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