Les données publiées par la banque Halifax indiquent une augmentation sur un an de 30,6% des prix. La crise et le 11 septembre en sont deux raisons.
Lorsque la banque Halifax publie ses statistiques sur l'évolution du marché de immobilier, c'est un des principaux baromètres qui est mis au jour. Vendredi, ce fut le cas, et les données du premier établissement de crédit immobilier du pays ont de quoi effrayer.
Les prix ont augmenté de 4,7% au cours du dernier mois, et de 30,6% par rapport au mois de septembre 2001. C'est un nouveau record mensuel, et sûrement pas le dernier. Au cours de l'été, le marché s'était échauffé au rythme mensuel de 2%, réveillant le spectre d'un krach semblable aux années 90. Non seulement le Sud de la Grande-Bretagne connaît, comme la France, une pénurie de logement, mais encore la chute des cours de la Bourse ont fait de la pierre un placement refuge.
Cependant, Halifax note que la progression des prix devrait se poursuivre dans les mois à venir, mais " à un rythme mois élevé que précédemment, car le scénario d'une baisse des taux d'intérêts par la banque d'Angleterre est improbable ". " Ces chiffres record soulignent que le marché britannique de l'immobilier reste solide, en raison du faible niveau des taux d'intérêt et un taux de chômage qu baisse, ce qui soutient la demande ", a commenté Martin Ellis, économiste du groupe.
Le remboursement des prêts immobiliers ne représentent que 15% des revenus de l'acheteur typique d'un logement. " C'est le pourcentage le plus faible depuis 1984 ", a-t-il souligné. " En outre il y a un déficit de logements mis en vente, ce qui soutient la progression des prix ".
Reste encore une explication, inhabituelle. La très forte augmentation sur un an est faussée par la brutale baisse des cours en septembre 2001, suite aux attentas d'Al Qaida. " La baisse exceptionnelle de septembre 2001 est responsable des deux tiers de l'augmentation, soit 4 points de pourcentage, observée en octobre par rapport à septembre ", indiquait la banque.
Les prix ont augmenté de 4,7% au cours du dernier mois, et de 30,6% par rapport au mois de septembre 2001. C'est un nouveau record mensuel, et sûrement pas le dernier. Au cours de l'été, le marché s'était échauffé au rythme mensuel de 2%, réveillant le spectre d'un krach semblable aux années 90. Non seulement le Sud de la Grande-Bretagne connaît, comme la France, une pénurie de logement, mais encore la chute des cours de la Bourse ont fait de la pierre un placement refuge.
Cependant, Halifax note que la progression des prix devrait se poursuivre dans les mois à venir, mais " à un rythme mois élevé que précédemment, car le scénario d'une baisse des taux d'intérêts par la banque d'Angleterre est improbable ". " Ces chiffres record soulignent que le marché britannique de l'immobilier reste solide, en raison du faible niveau des taux d'intérêt et un taux de chômage qu baisse, ce qui soutient la demande ", a commenté Martin Ellis, économiste du groupe.
Le remboursement des prêts immobiliers ne représentent que 15% des revenus de l'acheteur typique d'un logement. " C'est le pourcentage le plus faible depuis 1984 ", a-t-il souligné. " En outre il y a un déficit de logements mis en vente, ce qui soutient la progression des prix ".
Reste encore une explication, inhabituelle. La très forte augmentation sur un an est faussée par la brutale baisse des cours en septembre 2001, suite aux attentas d'Al Qaida. " La baisse exceptionnelle de septembre 2001 est responsable des deux tiers de l'augmentation, soit 4 points de pourcentage, observée en octobre par rapport à septembre ", indiquait la banque.