L'heure des travaux du Grand Stade de Lyon a enfin sonné. Le chantier de terrassement a démarré ce lundi 22 octobre sur la commune de Décines-Charpieu (Est lyonnais). Objectif : terminer l'enceinte de 58.000 places malgré un recours administratif pour la mi-2015 avec une entrée de l'équipe sur la pelouse pour le début de la saison 2015-2016. Réactions.
Bulldozers et camions étaient attendus ce lundi 22 octobre 2012 sur le site du Montout, situé sur la commune de Décines-Charpieu dans l'Est Lyonnais. Les travaux de terrassement du futur stade de Lyon, censé accueillir les matches de l'Olympique lyonnais (OL) à partir de la saison 2015-16 et des rencontres de l'Euro 2016, ont bien démarré lundi, affirme le club de football.
«C'est une première satisfaction, nous entrons dans le vif du sujet car on avait hâte que la compétition démarre, nous confie Gilbert Giorgi, président de la foncière du Montout, filiale à 100% d'OL Groupe. Ces travaux entrepris par les équipes de Vinci qui dureront environ cinq mois ont commencé dès ce lundi pour anticiper les éventuelles intempéries hivernales. Dans une semaine, les choses sérieuses vont débuter : ce seront près d'une cinquantaine d'engins hors camions et près de 70 ouvriers qui seront sur le site de Montout. En parallèle, nous avons lancé la phase d'exécution pour que l'on puisse couler du béton dans les cinq mois : ce sont 250 personnes dans les bureaux d'études qui y collaborent ! »
Toutefois, il reste un obstacle majeur : le tribunal administratif de Lyon doit se pencher, le 13 décembre prochain, sur un recours concernant le permis de construire qui pourrait, s'il est retoqué, aussitôt stopper le chantier. Le dossier s'est, en effet, enlisé, notamment en raison de contestations des futurs riverains, et n'a reçu de permis de construire seulement le 3 février dernier. Il faudra faire vite. « Une trentaine de mois sont nécessaires pour bâtir le stade dans son intégralité », nous confirme Gilbert Giorgi. Nous suivrons de près la décision du tribunal administratif de Lyon, nous n'envisageons pas du tout l'arrêt du chantier, notre dossier, c'est du solide.»
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