Le Grand prix "Architecture et innovation pour la mer", présidé par Francis Rambert, directeur de l'institut français d'architecture, département de la Cité de l'architecture et du patrimoine à Paris, est revenu à "Sedna", un projet conçu par Constance Fromentin, Juliette Amisse, Marine Bouyssonie, Maé Litou, Etienne Tijou et Marine Tacquet (France). L'équipe a imaginé un système énergétique généré à partir des vagues pour permettre "la transition énergétique, l'indépendance et la pêche" pour les peuples d'Arctique. Le système d'énergie renouvelable - dotée d'une centrale à hydrogène, de luminaires, d'un flotteur, de récifs coralliens artificiels et de bouées holomatrices - s'intègre au paysage, sans bouleverser le mode de vie du peuple autochtone.

 

"Sedna, déesse de la mer et des animaux marins, occupe une place centrale dans la mythologie Inuit, représentant la générosité des océans. Son histoire reflète les défis contemporains et passés : la surpêche, la pollution et la diminution des espèces marines. Alors que le réchauffement climatique impacte durement l'Arctique, les Inuits se voient contraints de pêcher dans des zones toujours plus éloignées, abandonnant la pêche sous glace au profit des bateaux. Bien que cela offre un terrain plus vaste pour la pêche, leur dépendance énergétique à l'égard du Canada représente un défi supplémentaire", assurent-ils.

 

 

 

actioncl