Après les projets de la région et de l'Etat, les architectes viennent de dévoiler à leur tour leur vision du futur métro pour le Grand Paris. En s'appuyant sur les équipements existant, ils misent sur l'interconnexion et le développement de lignes aériennes. Explications.

Alors qu'ils avaient proposé leur vision du Grand Paris en 2009, les architectes sont de retour pour déposer leurs propositions en matière de transports.

 

Les 10 équipes de travail, dont font partie Jean Nouvel, Yves Lion, Richard Rogers, Roland Castro, ont choisi d'axer leur projet autour de l'interconnexion, l'utilisation des lignes existantes et le développement du métro aérien, à l'instar de grandes capitales asiatiques comme Tokyo. Objectif final : desservir tous les territoires des petite et grande couronnes. «On est dans une urgence pour les transports. Circuler, se déplacer, c'est difficile aujourd'hui», a déclaré Bertrand Lemoine, directeur de l'Atelier international du Grand Paris.

Des lignes express aériennes

Ainsi, le dossier présenté par les architectes met en avant la création de trois nouvelles lignes express à l'air libre sur des structures existantes pour relier 28 pôles d'échange et des gares TGV. L'architecte Jean-Marie Duthilleul a d'ailleurs évoqué une ligne reliant Versailles, la Défense, Nanterre jusqu'à l'aéroport de Roissy en passant sur l'A86 en viaduc. Ils ont également préconisé un changement de mode de gouvernance pour éviter tout conflit entre la SNCF et la RATP.

 

Au total, ce projet représente 24 lignes de transport pour un coût de 25 milliards d'euros. Présenté au Président de la République, ce dernier a réclamé un examen immédiat de «la faisabilité technique et financière» du projet.

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