PORTRAIT. Sur le bord du canal de l'Ourcq, à Paris, la scop d'architectes Grand Huit imagine des projets sociaux et écologiques à destination de maîtrises d'ouvrage engagées. Elle promeut d'autres manières d'habiter et de concevoir la ville.
Dans le XIXe arrondissement de Paris, la coopérative Grand Huit œuvre à concevoir une architecture responsable, durable et juste. Fondée par Julia Turpin et Clara Simay, et rapidement rejointe par Marine Kerboua, la scop promeut des projets sociaux et écologiques. C'est elle qui a conçu la Ferme du Rail, un lieu de rencontre, d'hébergement et de formation autour de l'agriculture urbaine dans le XIXe arrondissement de Paris.
Les principes de ces actrices de la ville ? "Rénover l'existant et favoriser le réemploi. Nous choisissons de ne pas travailler sur des projets neufs car nous pensons que l'architecture a une responsabilité dans le processus extractiviste et la destruction des milieux, explique à Batiactu Clara Simay. Le Bâtiment est une des industries les plus polluantes et émettrice de gaz à effets de serre."
Architecture bioclimatique
Projet lauréat de l'appel à projet Réinventer Paris, la Ferme du Rail est la première ferme de polyculture à Paris. Cet équipement de quartier autour de l'agriculture urbaine et de l'économie circulaire valorise la production maraîchère et collecte les déchets organiques. L'objectif de ce site urbain, qui comprend notamment un restaurant, est de minimiser les besoins en ressources énergétiques, alimentaires et financières. Il s'articule autour d'une communauté de personnes précarisées en insertion et d'étudiants en horticulture.
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