Aux journées de la construction organisées par la Capeb les 25,26 et 27 avril, Lionel Jospin s'est montré favorable à la prolongation de la baisse de la TVA sur les travaux de réfection des logements au-delà de 2002.
Devant plusieurs milliers d'artisans réunis à l'initiative de la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb), le Premier ministre Lionel Jospin a affirmé que le "gouvernement mettra tout son poids dans la balance" pour défendre auprès de la Commission européenne la prolongation de la baisse de la TVA sur les travaux de réfection des logements au-delà de 2002. "Je suis serein quant à l'issue de cette négociation", a ajouté M. Jospin.
En septembre 1999, le gouvernement avait décidé d'une baisse de la TVA à 5,5% pour les travaux d'amélioration de l'habitat, après avoir obtenu le feu vert de Bruxelles. La Commission européenne avait alors autorisé cette mesure pour une durée de trois ans.
"En 2002, a poursuivi M. Jospin, nous devrons ensemble démontrer à Bruxelles l'impact positif de cette mesure sur l'activité et l'emploi". Pour l'entourage de M. Jospin, la démonstration est facile à faire. Après des années de grave dépression, le secteur du bâtiment connaît depuis trois ans une croissance annuelle de 6% et a enregistré quelque 90.000 créations nettes d'emplois. Autant d'éléments plaidant pour une reconduction de la mesure.
Par ailleurs, le Premier ministre a évoqué les autres mesures fiscales prises par le gouvernement en faveur des petites entreprises. "Le gouvernement a également tenu compte de la spécificité des entreprises de main d'oeuvre. L'intelligence du geste et la qualité de son exécution constituent votre atout majeur. Le coût du travail pouvait devenir un frein à votre esprit d'entreprise. L'assiette des salaires dans le calcul de la taxe professionnelle a donc été diminuée. Cet allègement bénéficie en priorité aux petites entreprises" a précisé Lionel Jospin. Un discours qui a manifestement été entendu par les artisans. Le public - visiblement hostile avant l'intervention du Premier ministre - a finalement acclamé ce dernier à la grande surprise des observateurs.
En septembre 1999, le gouvernement avait décidé d'une baisse de la TVA à 5,5% pour les travaux d'amélioration de l'habitat, après avoir obtenu le feu vert de Bruxelles. La Commission européenne avait alors autorisé cette mesure pour une durée de trois ans.
"En 2002, a poursuivi M. Jospin, nous devrons ensemble démontrer à Bruxelles l'impact positif de cette mesure sur l'activité et l'emploi". Pour l'entourage de M. Jospin, la démonstration est facile à faire. Après des années de grave dépression, le secteur du bâtiment connaît depuis trois ans une croissance annuelle de 6% et a enregistré quelque 90.000 créations nettes d'emplois. Autant d'éléments plaidant pour une reconduction de la mesure.
Par ailleurs, le Premier ministre a évoqué les autres mesures fiscales prises par le gouvernement en faveur des petites entreprises. "Le gouvernement a également tenu compte de la spécificité des entreprises de main d'oeuvre. L'intelligence du geste et la qualité de son exécution constituent votre atout majeur. Le coût du travail pouvait devenir un frein à votre esprit d'entreprise. L'assiette des salaires dans le calcul de la taxe professionnelle a donc été diminuée. Cet allègement bénéficie en priorité aux petites entreprises" a précisé Lionel Jospin. Un discours qui a manifestement été entendu par les artisans. Le public - visiblement hostile avant l'intervention du Premier ministre - a finalement acclamé ce dernier à la grande surprise des observateurs.
