Gilles de Robien a annoncé, ce 19 septembre, l'intention du gouvernement de régler le problème du marché locatif. La réponse à la crise du logement passe par le soutien des bailleurs et l'encouragement aux investisseurs.
C'était son premier rendez-vous avec les représentants du logement en France, son premier discours orienté exclusivement vers l'immobilier. Le ministre des Transports, de l'Equipement, du Tourisme et de la Mer était donc très attendu, à quelques jours de la présentation du budget, que l'on sait déjà serré et faiblement encourageant pour las acteurs de la construction sociale.
Dans son allocution au 41ème Congrès de la Confédération Nationale des Administrateurs de Biens, le ministre de tutelle s'est prononcé sur les objectifs du gouvernement. Face à la crise du parc immobilier en location, il devient urgent de développer l'offre. Alors que dans la région parisienne on compte une offre pour cinquante demandes, les réglementations excessives, au niveau des droits du locataire que sur les biens loués, limite la possibilité de diversifier l'offre. Diversifier est donc le terme employé par le ministre. Mais, selon lui, " nous sommes maintenant bien loin de l'époque où il fallait faire face à des besoins de reconstruction ou de pure production quantitative de logement, sans trop se préoccuper des aspirations des français et de leur cadre de vie. " Ainsi, s'il faut maintenir le rythme des constructions sociales, il est nécessaire que le public ne supporte pas seul le poids de la demande.
Modernisation et simplification
Le développement de la location privée, notamment dans les grandes agglomérations, implique certains paramètres, souvent contestés par les professionnels, et sur lesquels le ministre est revenu. Sur l'indexation des loyers et les charges récupérables, il a renvoyé les bailleurs et les représentants des locataires devant la commission nationale de concertation. Sur la loi SRU, il s'est dit ouvert à toutes discussions, reconnaissant que le but n'était pas de remettre en cause " les objectifs poursuivis par celle-ci et auxquels le gouvernement est attaché : la mixité de l'habitat, la qualité de l'urbanisme et du cadre architectural ". en revanche, il s'est déclaré ouvert à des adaptations et à des simplifications, pour éviter que soit bloquer le marché. Il en irait de même pour la loi Hoguet, qui pourrait être modernisée et harmonisée, sur la base du rapport Vorms.
Plus concrètement encore, le gouvernement pourrait s'orienter vers un nouveau produit d'investissement dans la pierre, plus souple que l'actuel mécanisme Besson. Mis en place il y a deux ans, il semble inadapté pour les grandes villes, et notamment la capitale où les prix plafonds sont nettement en dessous des prix de loyer de marché. Un mécanisme Besson bis répondrait par ailleurs aux demandes insistantes de la puissante Fédération Nationale des Promoteurs Constructeurs (FNPC). En données chiffrées, il faut souligner que la hausse des loyers sur la France entière atteint environ 4%, quand, pour la seule capitale, elle se monte à 10%.
La location privée concernant principalement les jeunes ménages et les étudiants, qui se doivent d'être mobiles pour suivre l'emploi ou les universités, les mesures sur le parc immobilier en locatif accompagneront les lois sur la décentralisation, ce qui remet en cause les critiques sur la loi Besson.
Dans son allocution au 41ème Congrès de la Confédération Nationale des Administrateurs de Biens, le ministre de tutelle s'est prononcé sur les objectifs du gouvernement. Face à la crise du parc immobilier en location, il devient urgent de développer l'offre. Alors que dans la région parisienne on compte une offre pour cinquante demandes, les réglementations excessives, au niveau des droits du locataire que sur les biens loués, limite la possibilité de diversifier l'offre. Diversifier est donc le terme employé par le ministre. Mais, selon lui, " nous sommes maintenant bien loin de l'époque où il fallait faire face à des besoins de reconstruction ou de pure production quantitative de logement, sans trop se préoccuper des aspirations des français et de leur cadre de vie. " Ainsi, s'il faut maintenir le rythme des constructions sociales, il est nécessaire que le public ne supporte pas seul le poids de la demande.
Modernisation et simplification
Le développement de la location privée, notamment dans les grandes agglomérations, implique certains paramètres, souvent contestés par les professionnels, et sur lesquels le ministre est revenu. Sur l'indexation des loyers et les charges récupérables, il a renvoyé les bailleurs et les représentants des locataires devant la commission nationale de concertation. Sur la loi SRU, il s'est dit ouvert à toutes discussions, reconnaissant que le but n'était pas de remettre en cause " les objectifs poursuivis par celle-ci et auxquels le gouvernement est attaché : la mixité de l'habitat, la qualité de l'urbanisme et du cadre architectural ". en revanche, il s'est déclaré ouvert à des adaptations et à des simplifications, pour éviter que soit bloquer le marché. Il en irait de même pour la loi Hoguet, qui pourrait être modernisée et harmonisée, sur la base du rapport Vorms.
Plus concrètement encore, le gouvernement pourrait s'orienter vers un nouveau produit d'investissement dans la pierre, plus souple que l'actuel mécanisme Besson. Mis en place il y a deux ans, il semble inadapté pour les grandes villes, et notamment la capitale où les prix plafonds sont nettement en dessous des prix de loyer de marché. Un mécanisme Besson bis répondrait par ailleurs aux demandes insistantes de la puissante Fédération Nationale des Promoteurs Constructeurs (FNPC). En données chiffrées, il faut souligner que la hausse des loyers sur la France entière atteint environ 4%, quand, pour la seule capitale, elle se monte à 10%.
La location privée concernant principalement les jeunes ménages et les étudiants, qui se doivent d'être mobiles pour suivre l'emploi ou les universités, les mesures sur le parc immobilier en locatif accompagneront les lois sur la décentralisation, ce qui remet en cause les critiques sur la loi Besson.