Le secrétaire d'Etat aux PME, au commerce, à l'artisanat et aux professions libérales Renaud Dutreil, a été chargé par le gouvernement de préparer, pour la fin de l'année, une réforme de l'apprentissage afin de revaloriser cette filière.
"Nous avons aujourd'hui un vrai paradoxe en France, il y a des jeunes sans métier et des métiers sans jeunes: cherchez l'erreur", a constaté Renaud Dutreil lors du forum Radio-J. "Aujourd'hui il faut que notre système éducatif se tourne davantage vers l'économie".
Le secrétaire d'Etat aux PME est mandaté par Jean-Pierre Raffarin pour préparer cette réforme en liaison avec les ministres François Fillon (Affaires sociales) et Luc Ferry (Education nationale). "Il faut que nous puissions avoir un système de formation qui soit diversifié avec l'enseignement des métiers et qu'il soit revalorisé" a-t-il déclaré.
"On a trop longtemps fait comme s'il y avait le savoir noble et le sous-savoir, le savoir noble étant celui du savoir abstrait académique qui est enseigné dans les filières généralistes et le sous-savoir étant le savoir des métiers", a déploré Renaud Dutreil. "Il faut arrêter: c'est la fausse route complète".
La réforme de l'apprentissage aura notamment pour objectifs "l'attractivité du statut d'apprenti et l'amélioration du statut de maître d'apprentissage, qui est aujourd'hui l'entreprise et souvent la très petite entreprise", a dit le secrétaire d'Etat. Parmi les pistes explorées, il a cité la possibilité pour un artisan partant à la retraite de devenir le tuteur d'un jeune dans une entreprise et de toucher en même temps sa pension et un complément de salaire, selon un mécanisme à définir.
Le secrétaire d'Etat aux PME est mandaté par Jean-Pierre Raffarin pour préparer cette réforme en liaison avec les ministres François Fillon (Affaires sociales) et Luc Ferry (Education nationale). "Il faut que nous puissions avoir un système de formation qui soit diversifié avec l'enseignement des métiers et qu'il soit revalorisé" a-t-il déclaré.
"On a trop longtemps fait comme s'il y avait le savoir noble et le sous-savoir, le savoir noble étant celui du savoir abstrait académique qui est enseigné dans les filières généralistes et le sous-savoir étant le savoir des métiers", a déploré Renaud Dutreil. "Il faut arrêter: c'est la fausse route complète".
La réforme de l'apprentissage aura notamment pour objectifs "l'attractivité du statut d'apprenti et l'amélioration du statut de maître d'apprentissage, qui est aujourd'hui l'entreprise et souvent la très petite entreprise", a dit le secrétaire d'Etat. Parmi les pistes explorées, il a cité la possibilité pour un artisan partant à la retraite de devenir le tuteur d'un jeune dans une entreprise et de toucher en même temps sa pension et un complément de salaire, selon un mécanisme à définir.