TRANSITION ÉNERGÉTIQUE. La ministre de la transition énergétique Agnès Pannier-Runacher vient d'annoncer des "mesures d'urgence" visant à accélérer le développement d'unités de production d'énergies renouvelables électriques. La filière photovoltaïque bénéficie notamment de nouvelles facilités.
Comme elle l'avait annoncé à l'issue de la réunion du groupe de travail "sobriété énergétique" dédié aux entreprises, la ministre de la transition énergétique Agnès Pannier-Runacher vient d'annoncer des "mesures d'urgence" d'ordre réglementaire visant à accélérer le déploiement d'unités de production d'énergies renouvelables (ENR) électriques. La décision se veut aussi une réponse à l'inflation des matériaux de construction, qui peut retarder voire suspendre des projets d'installations de nouvelles capacités.
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La hausse des prix conduit en effet à ce que leurs coûts réels ne soient plus nécessairement couverts par le prix d'achat de l'électricité ou du biométhane garanti par l'État. "On estime que 6 à 7 gigawatts de projets solaires et 5 à 6 GW de projets éoliens sont actuellement menacés", précise l'hôtel de Roquelaure. Les ENR électriques couvrent environ 20 % de la consommation nationale "à partir de ressources disponibles en France", et leurs coûts de production "sont aujourd'hui compétitifs et ne dépendent pas des cours du marché des énergies fossiles", ajoute le ministère.
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