A l'occasion du congrès du Conseil national des administrateurs de biens (CNAB), le ministre de l'Equipement, des Transports et du Logement - qui s'est très peu exprimé sur ce dernier secteur - a dressé les grandes lignes de sa politique.
Cette intervention était très attendue par les professionnels de la construction et de l'immobilier. Car force est de reconnaître que les interventions du ministre de l'Equipement, des Transports et du Logement sur ce dernier secteur sont rares.
Dans ce premier discours sur la politique du logement, le ministre a indiqué qu'il était nécessaire de diversifier l'offre d'habitat en développant notamment la location privée.
Attendu par l'ensemble des professionnels du logement, M. de Robien a lancé quelques idées maîtresses: décentraliser la politique du logement, diversifier l'offre en assurant un choix réel au candidat au logement et développer l'offre de location privée pour réduire la tension sur le marché locatif, notamment dans les grandes villes.
"A la course au logement, il faut substituer le choix du logement", a-t-il dit, tout en se déclarant favorable à une politique de soutien aux propriétaires qui louent et qui inciterait parallèlement l'investissement.
Pour promouvoir l'investissement locatif privé, deux mécanismes fiscaux ont été mis en place: l'amortissement Périssol au milieu des années 1990 et plus récemment le mécanisme Besson qui a pris son relais mais dans des conditions moins avantageuses et plus contraignantes.
A propos de la loi SRU (solidarité et renouvellement urbain) adoptée il y a deux ans et critiquée par certains professionnels pour sa rigidité, le ministre a indiqué qu'il étudierait certaines des directives pour vérifier qu'elles ne bloquent pas le marché immobilier et la construction de logements. "Si c'est le cas, comme je le crains, je proposerai des adaptations et des simplifications" a-t-il ajouté.
Enfin sur la décentralisation, thème cher au gouvernement, et qui est réclamé par de nombreux professionnels dont les HLM, il s'y est déclaré favorable. "Il faut décentraliser certaines compétences liées au logement", a-t-il dit.
Dans ce premier discours sur la politique du logement, le ministre a indiqué qu'il était nécessaire de diversifier l'offre d'habitat en développant notamment la location privée.
Attendu par l'ensemble des professionnels du logement, M. de Robien a lancé quelques idées maîtresses: décentraliser la politique du logement, diversifier l'offre en assurant un choix réel au candidat au logement et développer l'offre de location privée pour réduire la tension sur le marché locatif, notamment dans les grandes villes.
"A la course au logement, il faut substituer le choix du logement", a-t-il dit, tout en se déclarant favorable à une politique de soutien aux propriétaires qui louent et qui inciterait parallèlement l'investissement.
Pour promouvoir l'investissement locatif privé, deux mécanismes fiscaux ont été mis en place: l'amortissement Périssol au milieu des années 1990 et plus récemment le mécanisme Besson qui a pris son relais mais dans des conditions moins avantageuses et plus contraignantes.
A propos de la loi SRU (solidarité et renouvellement urbain) adoptée il y a deux ans et critiquée par certains professionnels pour sa rigidité, le ministre a indiqué qu'il étudierait certaines des directives pour vérifier qu'elles ne bloquent pas le marché immobilier et la construction de logements. "Si c'est le cas, comme je le crains, je proposerai des adaptations et des simplifications" a-t-il ajouté.
Enfin sur la décentralisation, thème cher au gouvernement, et qui est réclamé par de nombreux professionnels dont les HLM, il s'y est déclaré favorable. "Il faut décentraliser certaines compétences liées au logement", a-t-il dit.