Deux rapports officiels successifs critiquent vivement la gestion du patrimoine immobilier universitaire. Le gouvernement devraient intervenir en confiant cette mission aux régions.
Selon un rapport très critique du ministère de l'Education nationale, l'important patrimoine immobilier des universités françaises (13,5 millions de mètres carrés) est mal géré et son utilisation peu rationalisée.
Réalisé par l'Inspection générale des finances, l'Inspection générale de l'administration de l'Education nationale et le Conseil général des ponts et chaussées, ce rapport qui fut achevé et transmis en septembre dernier, souligne que les universités comme leur tutelle (le ministère) connaissent mal l'état du patrimoine, ce qui nuit à la programmation de la maintenance et à la mesure des actions entreprises.
Ce rapport fait suite au récent travail dun groupe de sénateur qui, après avoir dressé un constat similaire, préconisaient un transfert «expérimental et réversible» du patrimoine aux régions ou aux établissements.
Le rapport de lEducation Nationale indique que les travaux réalisés "relèvent principalement du domaine curatif et portent sur les aspects les plus visibles de la maintenance". D'autre part, "les actions du domaine préventif sont considérées comme non prioritaires, étant plus difficiles à imposer dans les arbitrages budgétaires", regrette le texte soulignant que pourtant une bonne maintenance est "facteur d'économies futures".
Les rapporteurs dénoncent également la tendance à privilégier la construction de bâtiments neufs: 1,77 million de mètres carrés construits entre 1997 et 2003 alors même que la population universitaire baissait de 4,19%. Il se demande aussi si la prolifération d'antennes universitaires dans des villes moyennes fut vraiment utile.
Parallèlement, il évoque une utilisation peu rationnelle parfois des locaux. "Les établissements développent une stratégie d'accroissement de leurs surfaces plutôt que de rationaliser l'utilisation de l'existant", dit-il préconisant à la fois une "mutualisation" des espaces d'enseignements au sein des universités (certains taux d'utilisation d'amphis ne sont qu'à 70% de leurs capacités) et une autre organisation dans l'année.
Le rapport préconise enfin une "responsabilisation des universités" en la matière considérant qu'il faudrait une plus grande autonomie de décisions assortie de plus de contrôle. Une conclusion qui se rapproche de celle des sénateurs et qui devrait consolider les choix du ministre de lEducation Nationale, Luc Ferry.
En mars dernier, le ministre déclarait déjà que le logement allait être confié aux régions. «Parce quelles le demandent !» expliquait-il à l'époque.
Réalisé par l'Inspection générale des finances, l'Inspection générale de l'administration de l'Education nationale et le Conseil général des ponts et chaussées, ce rapport qui fut achevé et transmis en septembre dernier, souligne que les universités comme leur tutelle (le ministère) connaissent mal l'état du patrimoine, ce qui nuit à la programmation de la maintenance et à la mesure des actions entreprises.
Ce rapport fait suite au récent travail dun groupe de sénateur qui, après avoir dressé un constat similaire, préconisaient un transfert «expérimental et réversible» du patrimoine aux régions ou aux établissements.
Le rapport de lEducation Nationale indique que les travaux réalisés "relèvent principalement du domaine curatif et portent sur les aspects les plus visibles de la maintenance". D'autre part, "les actions du domaine préventif sont considérées comme non prioritaires, étant plus difficiles à imposer dans les arbitrages budgétaires", regrette le texte soulignant que pourtant une bonne maintenance est "facteur d'économies futures".
Les rapporteurs dénoncent également la tendance à privilégier la construction de bâtiments neufs: 1,77 million de mètres carrés construits entre 1997 et 2003 alors même que la population universitaire baissait de 4,19%. Il se demande aussi si la prolifération d'antennes universitaires dans des villes moyennes fut vraiment utile.
Parallèlement, il évoque une utilisation peu rationnelle parfois des locaux. "Les établissements développent une stratégie d'accroissement de leurs surfaces plutôt que de rationaliser l'utilisation de l'existant", dit-il préconisant à la fois une "mutualisation" des espaces d'enseignements au sein des universités (certains taux d'utilisation d'amphis ne sont qu'à 70% de leurs capacités) et une autre organisation dans l'année.
Le rapport préconise enfin une "responsabilisation des universités" en la matière considérant qu'il faudrait une plus grande autonomie de décisions assortie de plus de contrôle. Une conclusion qui se rapproche de celle des sénateurs et qui devrait consolider les choix du ministre de lEducation Nationale, Luc Ferry.
En mars dernier, le ministre déclarait déjà que le logement allait être confié aux régions. «Parce quelles le demandent !» expliquait-il à l'époque.