Depuis 10 ans, Gérard Faivre rachète, restaure et décore à son goût des propriétés de luxe... qu’il revend ensuite « prêtes à vivre », du canapé au peignoir de bain. Un concept original qui semble plutôt bien lui réussir ! Rencontre avec un passionné qui nous fait visiter sa dernière création…

«Je ne suis ni architecte, ni décorateur, ni agent immobilier, déclare Gérard Faivre. Je suis tout ça à la fois». Spécialisé dans la « maison prête à vivre », Gérard Faivre achète des maisons, les métamorphose, les décore de A à Z… pour les revendre. Ce «maestro du grand luxe» redonne ainsi «une vie contemporaine à des propriétés chargées d’histoire». Les propriétés sont livrées clés en mains, prêtes à vivre : les acquéreurs n’ont plus qu’à y poser leurs bagages.

Plus qu’un marchand de biens, «je suis devenu le concepteur d’un nouvel art de vivre que je mets en scène dans les propriétés que j’achète et que je revends. Ma démarche est totalement originale parce que je crée un univers qui me séduit personnellement», explique Gérard Faivre. «Je propose une propriété terminée, aboutie dans les moindre détails, où l’on peut emménager dans les vingt-quatre heures.». Et d’ajouter : «Chaque maison est toujours la mienne. Je pourrais vivre dans chacune d’elles».

Un concept original

L’idée lui est venue il y a environ 10 ans lorsque, avec sa femme, il décide d’acheter une maison dans les Alpilles. «Je l’ai restructurée et aménagée selon mes préférences qui reflètent mes goûts pour l’art contemporain»… A peine terminée, la maison séduit déjà le voisinage. Un couple lui fait alors une proposition qu’il ne peut refuser. Il vend. Et c’est parti ! Après 30 années dans le prêt-à-porter, Gérard Faivre décide ainsi de revenir à ses premiers amours : l’architecture d’extérieur et d’intérieur. En six années, il restaure, décore et revend « clés en main » 18 propriétés de luxe de quelque 1000 m2 dans les Alpilles.

Des mas provençaux aux appartements parisiens

Sa dernière création ? Un appartement, le premier, situé Quai de Béthune sur l’île Saint-Louis en plein coeur de Paris. Il a ainsi investi un immeuble qu’Helena Rubinstein avait fait édifier en 1937 pour rendre son lustre à un appartement de 167m2 situé face à la Seine. «Je suis tombé sous le charme », indique-t-il.
Afin de rendre hommage à la célèbre créatrice, Gérard Faivre a opté pour une déco contemporaine style années 40, alliée à une haute technologie. Il réaménage le tout dans un temps record…
Acheté le 7 avril 2006, l’appartement était entièrement rénové et décoré fin juin de la même année. «Lorsque je fais un chantier j’y suis du matin et soir». Ses artisans, il les recrute par le bouche-à-oreille. «Je n’ai qu’à me louer de leur travail. En 10 jours, les staffeurs ont fait la totalité des faux plafonds et des corniches, les peintres sont venus deux fois huit jours», indique-t-il. Entre domotique dernière génération, filets de lumière bleue, corniches et murs de verre… Gérard Faivre signe là une œuvre mariant luxe et raffinement, et ce, dans les moindres détails.
Au regard des prestations luxueuses de ces propriétés, la clientèle de Gérard Faivre se compose à 95% d’étrangers. Effectivement, à 3 millions d’euros l’appartement, toutes les bourses ne peuvent se l’offrir…

Pour voir le diaporama de l’appartement de l’île Saint-Louis, cliquez ici.

actionclactionfp