Dans le cadre de "Gênes capitale européenne de la culture 2004", la ville rend hommage à son enfant prodige, Renzo Piano avec la plus grande exposition jamais consacrée en Italie à l'architecte.
Pour Renzo Piano, l'exposition célèbre sa ville natale, première source de son inspiration qui a été désignée cette année avec Lille "capitale européenne de la culture 2004".
Et les maquettes, dessins, photographies ou images virtuelles présentées montrent la place que la ville portuaire tient au coeur de l'oeuvre de l'architecte internationalement reconnu.
"L'exposition est comme la caverne d'Ali Baba, contenant les trésors et les projets d'un Robinson architecte (...) C'est un hommage à la ville de Gênes qui m'a inspiré", a-t-il dit à la presse.
L'exposition "Renzo Piano and Building Workshop, Projects on Display", a ouvert ses portes samedi et durera jusqu'au 31 octobre.
Elle est abritée dans un entrepôt du 16ème siècle dans le quartier du vieux port, dominé par la Biosphère, une bulle de verre conçue par Piano pour célébrer, en 1992, le 500ème anniversaire de la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb, un autre fils de la grande cité portuaire italienne.
Y sont présentées des oeuvres de l'architecte en cours de réalisation comme l'immeuble du New York Times, et le musée Paul Klee de Berne, ainsi que certaines des réalisations les plus connues de Renzo Piano, comme le Centre Pompidou à Paris, réalisé avec le Britannique Richard Rogers, ou l'aéroport de Kansai au Japon, construit sur une île artificielle à Osaka.
On y trouve aussi des maquettes et dessins de la London Bridge Tower, projet controversé qui, culminant à 310 mètres, doit devenir le plus haut bâtiment d'Europe. Ses critiques l'ont baptisé "l'écharde de verre".
Renzo Piano, 66 ans, se partage entre Paris et sa maison de Gênes, construite sur le bord d'une falaise et à laquelle on n'accède que par des escaliers escarpés et un ascenseur de verre.
Sa barbe poivre et sel et ses cheveux mi-longs font songer à un homme de mer, non pas tant au skipper du yacht qu'il s'est dessiné lui-même il y a quelques années, qu'au capitaine d'un de ces grands voiliers qui contribuèrent à la fortune du port de Gênes.
La mer et l'activité du port ont été une source d'inspiration pour Renzo Piano depuis l'enfance. "Le lieu de notre naissance nous laisse toujours sous la peau quelque chose qui reste, quelle que soit la direction que prend ensuite notre vie. Et Gênes est une ville différente des autres. Elle est extraordinaire, coincée entre une mer trop profonde et des montagnes trop hautes", explique-t-il.
"Le poète français Paul Valéry l'avait bien compris lorsqu'il a comparé Gênes à une carrière d'ardoises dans laquelle il faut creuser pour dégager les rues et où il ne faut pas s'étonner de l'absence de places, car c'est la mer qui en tient lieu", a ajouté l'architecte.
Renzo Piano qui avait travaillé dans l'entreprise de construction de son père tout en faisant ses études à Milan dans les années soixante, a su restaurer le lien entre le centre historique de la ville et la zone portuaire et créer, dans une zone qu'il a rénovée, un lieu de rencontre pour les Génois, qui n'ont pas d'autre espace ouvert à leur disposition.
"Le port est un paysage en perpétuel changement adossé à la mer, symbole de liberté", dit-il.
Et les maquettes, dessins, photographies ou images virtuelles présentées montrent la place que la ville portuaire tient au coeur de l'oeuvre de l'architecte internationalement reconnu.
"L'exposition est comme la caverne d'Ali Baba, contenant les trésors et les projets d'un Robinson architecte (...) C'est un hommage à la ville de Gênes qui m'a inspiré", a-t-il dit à la presse.
L'exposition "Renzo Piano and Building Workshop, Projects on Display", a ouvert ses portes samedi et durera jusqu'au 31 octobre.
Elle est abritée dans un entrepôt du 16ème siècle dans le quartier du vieux port, dominé par la Biosphère, une bulle de verre conçue par Piano pour célébrer, en 1992, le 500ème anniversaire de la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb, un autre fils de la grande cité portuaire italienne.
Y sont présentées des oeuvres de l'architecte en cours de réalisation comme l'immeuble du New York Times, et le musée Paul Klee de Berne, ainsi que certaines des réalisations les plus connues de Renzo Piano, comme le Centre Pompidou à Paris, réalisé avec le Britannique Richard Rogers, ou l'aéroport de Kansai au Japon, construit sur une île artificielle à Osaka.
On y trouve aussi des maquettes et dessins de la London Bridge Tower, projet controversé qui, culminant à 310 mètres, doit devenir le plus haut bâtiment d'Europe. Ses critiques l'ont baptisé "l'écharde de verre".
Renzo Piano, 66 ans, se partage entre Paris et sa maison de Gênes, construite sur le bord d'une falaise et à laquelle on n'accède que par des escaliers escarpés et un ascenseur de verre.
Sa barbe poivre et sel et ses cheveux mi-longs font songer à un homme de mer, non pas tant au skipper du yacht qu'il s'est dessiné lui-même il y a quelques années, qu'au capitaine d'un de ces grands voiliers qui contribuèrent à la fortune du port de Gênes.
La mer et l'activité du port ont été une source d'inspiration pour Renzo Piano depuis l'enfance. "Le lieu de notre naissance nous laisse toujours sous la peau quelque chose qui reste, quelle que soit la direction que prend ensuite notre vie. Et Gênes est une ville différente des autres. Elle est extraordinaire, coincée entre une mer trop profonde et des montagnes trop hautes", explique-t-il.
"Le poète français Paul Valéry l'avait bien compris lorsqu'il a comparé Gênes à une carrière d'ardoises dans laquelle il faut creuser pour dégager les rues et où il ne faut pas s'étonner de l'absence de places, car c'est la mer qui en tient lieu", a ajouté l'architecte.
Renzo Piano qui avait travaillé dans l'entreprise de construction de son père tout en faisant ses études à Milan dans les années soixante, a su restaurer le lien entre le centre historique de la ville et la zone portuaire et créer, dans une zone qu'il a rénovée, un lieu de rencontre pour les Génois, qui n'ont pas d'autre espace ouvert à leur disposition.
"Le port est un paysage en perpétuel changement adossé à la mer, symbole de liberté", dit-il.