Suite au gel d'un projet d'autoroute reliant Bucarest à Brasov, les groupes de BTP autrichien et français menacent de porter plainte contre le gouvernement roumain.
«Les représentants de Strabag vont chercher tous les moyens légaux visant à amener les autorités à respecter le contrat», a indiqué la société, en se déclarant «surprise» d'avoir appris par la presse l'intention du ministre des Transports Gheorghe Dobre de «suspendre ce projet de partenariat public-privé».
Vinci a pour sa part indiqué que la direction du groupe se réunirait la semaine prochaine pour «décider de l'opportunité de porter plainte contre l'Etat roumain».
«Bien que nous ayons négocié pendant près d'un an avec le ministère des Transports, nous n'avons plus eu de nouvelles quant au sort du contrat, nos lettres sont restées sans réponse et nous venons d'apprendre la mauvaise nouvelle par la presse», a regretté un responsable du groupe pour l'Europe de l'Est, Joël Petit.
Le Premier ministre Calin Tariceanu avait annoncé peu après son arrivée au pouvoir, fin décembre dernier, que son gouvernement «réanalyserait» des contrats octroyés sans appel d'offres à plusieurs groupes portant sur des projets d'infrastructures.
Selon lui, ces contrats, parmi lesquels figure aussi celui attribué au groupe américain Bechtel, «ont suscité beaucoup de questions pour ce qui est de leur légalité et de leur financement, et provoqué une certaine irritation à Bruxelles».
Vinci a pour sa part indiqué que la direction du groupe se réunirait la semaine prochaine pour «décider de l'opportunité de porter plainte contre l'Etat roumain».
«Bien que nous ayons négocié pendant près d'un an avec le ministère des Transports, nous n'avons plus eu de nouvelles quant au sort du contrat, nos lettres sont restées sans réponse et nous venons d'apprendre la mauvaise nouvelle par la presse», a regretté un responsable du groupe pour l'Europe de l'Est, Joël Petit.
Le Premier ministre Calin Tariceanu avait annoncé peu après son arrivée au pouvoir, fin décembre dernier, que son gouvernement «réanalyserait» des contrats octroyés sans appel d'offres à plusieurs groupes portant sur des projets d'infrastructures.
Selon lui, ces contrats, parmi lesquels figure aussi celui attribué au groupe américain Bechtel, «ont suscité beaucoup de questions pour ce qui est de leur légalité et de leur financement, et provoqué une certaine irritation à Bruxelles».