Au lendemain de l'annonce par le ministre de la Cohésion sociale Jean-Louis Borloo du moratoire des expulsions de locataires HLM de bonne foi, les professionnels et les associations se disent satisfaites.
L'Union sociale de l'habitat (USH), qui chapeaute l'ensemble des organismes HLM, s'est dit jeudi favorable "à la mise en oeuvre immédiate de la fin des expulsions des locataires HLM de bonne foi", dans un communiqué.
Qualifiant la mesure, annoncée par le ministre de la Cohésion Sociale
Jean-Louis Borloo jeudi, "d'avancée sociale immédiate", demandée "depuis plusieurs années", l'USH souhaite que les organismes mettent en oeuvre ce dispositif en concertation avec les prefets et les organismes sociaux.
"Le maintien de l'APL (aide personnalisée au logement, ndlr) et la mobilisation par le préfet des moyens locaux d'aide et d'accompagnement social doivent donner la possibilité d'une reprise du paiement du loyer et l'établissement d'un plan d'apurement réaliste de la dette, de nature à aider le locataire à surmonter ses difficultés", a expliqué l'Union.
Cette mesure "est susceptible de concerner plusieurs dizaines de milliers de familles par an", et l'USH a précisé qu'elle travaillait actuellement avec le ministère pour "un dispositif durable" avec "des mesures législatives indispensables".
Du côté des locataires, l'association Consommation, logement et cadre de vie (CLCV) s'est estimée jeudi "plutôt satisfaite" de ce moratoire. L'association demande toutefois que "les représentants des locataires soient consultés" sur la mise en oeuvre et le suivi de ce dispositif, pour en "garantir l'application".
Enfin, pour Jean-Baptiste Eyraud, président du DAL (Droit au logement), cette annonce est un "un premier pas". "On attendait l'annonce du gel des expulsions pour l'ensemble des ménages avec lesquels il n'y aurait pas de solution négociable avec le bailleur", explique M. Eyraud, "Borloo a pris la partie la plus simple, c'est un premier pas".
Mais il estime le ministre "excessivement optimiste", "dans la mesure où tout dépend des bailleurs, qui reçoivent aujourd'hui des indemnités de l'Etat en cas d'expulsions, égales aux aides au logement".
"Attention aux promesses Borloo, il lui reste toujours 400 familles de Région parisienne à reloger sur les 500 qu'il avait promis de reloger en octobre dernier", fait remarquer Jean-Baptiste Eyraud, qui souligne que les familles suivies par le DAL ne sont pas concernées par la mesure, puisque expulsées en grande majorité par des propriétaires privés.
Qualifiant la mesure, annoncée par le ministre de la Cohésion Sociale
Jean-Louis Borloo jeudi, "d'avancée sociale immédiate", demandée "depuis plusieurs années", l'USH souhaite que les organismes mettent en oeuvre ce dispositif en concertation avec les prefets et les organismes sociaux.
"Le maintien de l'APL (aide personnalisée au logement, ndlr) et la mobilisation par le préfet des moyens locaux d'aide et d'accompagnement social doivent donner la possibilité d'une reprise du paiement du loyer et l'établissement d'un plan d'apurement réaliste de la dette, de nature à aider le locataire à surmonter ses difficultés", a expliqué l'Union.
Cette mesure "est susceptible de concerner plusieurs dizaines de milliers de familles par an", et l'USH a précisé qu'elle travaillait actuellement avec le ministère pour "un dispositif durable" avec "des mesures législatives indispensables".
Du côté des locataires, l'association Consommation, logement et cadre de vie (CLCV) s'est estimée jeudi "plutôt satisfaite" de ce moratoire. L'association demande toutefois que "les représentants des locataires soient consultés" sur la mise en oeuvre et le suivi de ce dispositif, pour en "garantir l'application".
Enfin, pour Jean-Baptiste Eyraud, président du DAL (Droit au logement), cette annonce est un "un premier pas". "On attendait l'annonce du gel des expulsions pour l'ensemble des ménages avec lesquels il n'y aurait pas de solution négociable avec le bailleur", explique M. Eyraud, "Borloo a pris la partie la plus simple, c'est un premier pas".
Mais il estime le ministre "excessivement optimiste", "dans la mesure où tout dépend des bailleurs, qui reçoivent aujourd'hui des indemnités de l'Etat en cas d'expulsions, égales aux aides au logement".
"Attention aux promesses Borloo, il lui reste toujours 400 familles de Région parisienne à reloger sur les 500 qu'il avait promis de reloger en octobre dernier", fait remarquer Jean-Baptiste Eyraud, qui souligne que les familles suivies par le DAL ne sont pas concernées par la mesure, puisque expulsées en grande majorité par des propriétaires privés.