Alain Lambert, ministre délégué au Budget, entendu ce matin par la Commission des Finances de l'Assemblée nationale, veut soutenir le bâtiment et les TP.
"Nous ne voudrions pas, au moment où les besoins de relance sont importants, que les secteurs qui ne sont pas les plus favorisés, le bâtiment et les travaux publics, fassent les frais de la non maîtrise des dépenses de fonctionnement de l'Etat depuis plusieurs années", a déclaré Pierre Méhaignerie, président de la Commission des Finances de l'Assemblée nationale, à la sortie de l'audition d'Alain Lambert.
La Commission a ainsi voulu exprimer un " espoir : celui de ne pas faire porter sur les crédits d'investissement et particulièrement sur le logement, le transport et l'aménagement du territoire, les exigences de réserves", autrement dit le gel des crédits.
Si le ministère des Finances et la Commission correspondante à l'Assemblée nationale privilégient ainsi les ministères de Gilles de Robien et de Jean-Paul Delevoye, c'est sans doute par souci de cohérence avec les "grandes priorités" annoncées par le président au moment de sa campagne, puis par certains de ses ministres, comme Jean-Louis Borloo, annonçant que le logement devait être "la grande bataille de la France".
Depuis le mois de septembre, en pleine agitation politique sur les dossiers du logement social, de l'insalubrité, de la décentralisation et des infrastructure de transports, les différents représentants des secteurs de la construction, comme la Fédération nationale des promoteurs-constructeurs (FNPC), la Fédération française du bâtiment (FFB), la Fédération nationale des Travaux Publics (FNTP), s'étaient mobilisés pour contraindre le gouvernement a limiter le plan de rigueur.
Aujourd'hui, sans grande surprise, le ministère de l'Economie et des Finances, a annoncé le gel de crédits de 3,97 milliards d'euros sur les dépenses du budget 2003. Dans l'attente de cette annonce, il avait préalablement prévenu que la rigueur toucherait également tous les ministères, ce qui avait laissé présager le pire pour les secteur de la construction et du bâtiment.
"Le gel des crédits intervenu cette année a eu pour effet de modifier le niveau de référence de 2002 en l'abaissant très sensiblement", avait prévenu la FNTP à la fin de l'année dernière.
Finalement, Francis Mer, le patron de Bercy se veut rassurant. "L'exécution de la loi de finance pour 2003 s'amorce sur des bases sincères, compte tenu de l'apurement des dettes de l'Etat auquel a procédé le gouvernement et des résultats dans l'ensemble conforme aux prévisions de l'automne des recettes fiscales".
Si le gouvernement reste fidèle à ses premiers engagements vis à vis de la construction, et reste confiant dans le bien fondé de la maxime de Martin Nadaud, la Commission de Bruxelles ne s'est pas faite attendre pour souligner qu'en l'état actuel, avec 49,3 milliards d'euros de déficit, la France frôle le dépassement du seuil autorisé de 3% de déficit public.
La Commission a ainsi voulu exprimer un " espoir : celui de ne pas faire porter sur les crédits d'investissement et particulièrement sur le logement, le transport et l'aménagement du territoire, les exigences de réserves", autrement dit le gel des crédits.
Si le ministère des Finances et la Commission correspondante à l'Assemblée nationale privilégient ainsi les ministères de Gilles de Robien et de Jean-Paul Delevoye, c'est sans doute par souci de cohérence avec les "grandes priorités" annoncées par le président au moment de sa campagne, puis par certains de ses ministres, comme Jean-Louis Borloo, annonçant que le logement devait être "la grande bataille de la France".
Depuis le mois de septembre, en pleine agitation politique sur les dossiers du logement social, de l'insalubrité, de la décentralisation et des infrastructure de transports, les différents représentants des secteurs de la construction, comme la Fédération nationale des promoteurs-constructeurs (FNPC), la Fédération française du bâtiment (FFB), la Fédération nationale des Travaux Publics (FNTP), s'étaient mobilisés pour contraindre le gouvernement a limiter le plan de rigueur.
Aujourd'hui, sans grande surprise, le ministère de l'Economie et des Finances, a annoncé le gel de crédits de 3,97 milliards d'euros sur les dépenses du budget 2003. Dans l'attente de cette annonce, il avait préalablement prévenu que la rigueur toucherait également tous les ministères, ce qui avait laissé présager le pire pour les secteur de la construction et du bâtiment.
"Le gel des crédits intervenu cette année a eu pour effet de modifier le niveau de référence de 2002 en l'abaissant très sensiblement", avait prévenu la FNTP à la fin de l'année dernière.
Finalement, Francis Mer, le patron de Bercy se veut rassurant. "L'exécution de la loi de finance pour 2003 s'amorce sur des bases sincères, compte tenu de l'apurement des dettes de l'Etat auquel a procédé le gouvernement et des résultats dans l'ensemble conforme aux prévisions de l'automne des recettes fiscales".
Si le gouvernement reste fidèle à ses premiers engagements vis à vis de la construction, et reste confiant dans le bien fondé de la maxime de Martin Nadaud, la Commission de Bruxelles ne s'est pas faite attendre pour souligner qu'en l'état actuel, avec 49,3 milliards d'euros de déficit, la France frôle le dépassement du seuil autorisé de 3% de déficit public.