Après de nombreux mois de négociations et de tergiversations, la fusion entre GDF et Suez vient dêtre approuvée par les actionnaires des deux groupes. Le nouveau pôle, GDF Suez, affiche dores et déjà lambition de devenir le leader mondial du marché de lénergie. Détail de laccord et de ses objectifs.
Après avoir obtenu lapprobation de leurs actionnaires respectifs, GDF et Suez vont enfin pouvoir fusionner ! Il aura fallu plus de deux ans dâpres négociations pour que les deux groupes trouvent un accord qui satisfasse les deux parties.
L'actuel patron de Suez, Gérard Mestrallet, sest félicité de cette fusion, indiquant que cétait «l'une des plus grandes menées en France depuis vingt ans».
Baptisé GDF Suez, ce nouveau groupe est détenu à 45% par les actionnaires de GDF et à 55% par ceux de Suez. Le nouveau pôle, dont lEtat est le principal actionnaire avec 35,6% du capital, sera dirigé par lactuel Pdg de Suez, Gérard Mestrallet et aura comme vice-président le Pdg de GDF, Jean-François Cirelli. Concernant les modalités administratives, le groupe aura un conseil dadministration de 24 membres dont 10 seront issus de Suez et 10 de GDF. Les 4 derniers seront des représentants des salariés. Le conseil d'administration pourrait accueillir, entre autres, le Pdg du groupe de matériaux de construction et de distribution Saint-Gobain, Jean-Louis Beffa, ainsi que la présidente du directoire du groupe nucléaire Areva, Anne Lauvergeon.
La parité du projet, qui était un frein au rapprochement, a été fixée à 22 actions Suez et 21 pour GDF. Pour compenser, Suez va mettre en bourse la majorité de son pôle environnement. Toutefois, le nouveau groupe né de la fusion, GDF Suez, conservera une participation de 35% dans le capital du pôle Environnement au sein dun pacte dactionnaires.
Fort dune capitalisation boursière combinée denviron 90 milliards deuros et dun chiffre daffaires denviron 75 milliards deuros, GDF Suez devrait devenir lun des leaders mondiaux de lénergie, en particulier dans le secteur du gaz et de lélectricité.
Une fusion, de nombreux objectifs
Pour réaliser cet objectif, le nouveau groupe se lance 5 grands défis. Tout dabord, il souhaite sengager dans la sécurité d'approvisionnement énergétique de l'Europe, mais également dans le développement des grandes infrastructures énergétiques, notamment gazières. Il prévoit aussi de développer les énergies renouvelables et de renouveler le parc de production d'électricité sans oublier de simpliquer dans le développement durable et la réduction des émissions de CO2.
Officiellement, le groupe aura bel et bien fusionné le 22 juillet prochain lors de sa mise en bourse.
L'actuel patron de Suez, Gérard Mestrallet, sest félicité de cette fusion, indiquant que cétait «l'une des plus grandes menées en France depuis vingt ans».
Baptisé GDF Suez, ce nouveau groupe est détenu à 45% par les actionnaires de GDF et à 55% par ceux de Suez. Le nouveau pôle, dont lEtat est le principal actionnaire avec 35,6% du capital, sera dirigé par lactuel Pdg de Suez, Gérard Mestrallet et aura comme vice-président le Pdg de GDF, Jean-François Cirelli. Concernant les modalités administratives, le groupe aura un conseil dadministration de 24 membres dont 10 seront issus de Suez et 10 de GDF. Les 4 derniers seront des représentants des salariés. Le conseil d'administration pourrait accueillir, entre autres, le Pdg du groupe de matériaux de construction et de distribution Saint-Gobain, Jean-Louis Beffa, ainsi que la présidente du directoire du groupe nucléaire Areva, Anne Lauvergeon.
La parité du projet, qui était un frein au rapprochement, a été fixée à 22 actions Suez et 21 pour GDF. Pour compenser, Suez va mettre en bourse la majorité de son pôle environnement. Toutefois, le nouveau groupe né de la fusion, GDF Suez, conservera une participation de 35% dans le capital du pôle Environnement au sein dun pacte dactionnaires.
Fort dune capitalisation boursière combinée denviron 90 milliards deuros et dun chiffre daffaires denviron 75 milliards deuros, GDF Suez devrait devenir lun des leaders mondiaux de lénergie, en particulier dans le secteur du gaz et de lélectricité.
Une fusion, de nombreux objectifs
Pour réaliser cet objectif, le nouveau groupe se lance 5 grands défis. Tout dabord, il souhaite sengager dans la sécurité d'approvisionnement énergétique de l'Europe, mais également dans le développement des grandes infrastructures énergétiques, notamment gazières. Il prévoit aussi de développer les énergies renouvelables et de renouveler le parc de production d'électricité sans oublier de simpliquer dans le développement durable et la réduction des émissions de CO2.
Officiellement, le groupe aura bel et bien fusionné le 22 juillet prochain lors de sa mise en bourse.