Près de trois mois après le retrait israélien, les ambitieux projets de développement de la bande de Gaza restent dans les limbes, suspendus, selon les responsables palestiniens, au déblayage des gravats des anciennes colonies.
Israël a achevé son retrait de la bande de Gaza le 12 septembre après 38 ans d'occupation, laissant derrière lui les gravats des 21 colonies juives qui s'étendaient sur un quart de la superficie du territoire palestinien et le morcelaient.
Dans la foulée du retrait, des responsable palestiniens, forts de promesses d'aide internationale totalisant quelque trois milliards de dollars, répétaient à l'envi que de nombreux projets d'infrastructure et de logement seraient mis en oeuvre à l'emplacement des colonies rasées.
«Aucun projet n'a été exécuté et rien n'a changé sur les terres évacuées par les colons et l'armée», reconnaît Mohammad al-Samhouri, chef des équipes techniques chargées du dossier de l'après retrait.
Quelques routes traversant les ex-colonies ont certes été rouvertes et des serres agricoles réhabilitées, mais les montagnes de décombres et de ferraille, ruines des quelque 1.200 maisons, se dressent toujours.
«Israël n'a pas tenu son engagement d'éliminer les gravats qui constituent un énorme obstacle à tout projet de développement», accuse Mohammad al-Samhouri. Cela devra être chose faite à partir de janvier, selon le Programme de l'Onu pour le développement (PNUD), chargé de superviser le déblayage.
Timothy Rothermel, représentant spécial du PNUD à Jérusalem, a affirmé à l'AFP que son organisation et le gouvernement israélien étaient tombés d'accord sur les modalités du financement de cette opération par Israël.
«Si rien n'a été fait jusqu'à présent c'est parce que nous étions en négociation avec le bailleur de fonds, le gouvernement israélien, pour parvenir à un accord financier», a déclaré Timothy Rothermel.
«Nous sommes tombés d'accord, cela sera officialisé côté israélien dans un jour ou deux si tout va bien, et nous pourrons ensuite entamer le travail préliminaire. Le déblayage proprement dit devrait commencer dans un mois», a-t-il ajouté.
Selon lui, le coût de l'opération, qui devrait s'étaler sur un an, s'élèvera «à un peu moins de 25 millions USD».
Le déblayage et le recyclage seront effectués par des compagnies palestiniennes choisies par voie d'appels d'offres. Les gravats non recyclables doivent être enterrés dans le Sinaï égyptien.
«La plupart des gravats seront recyclés. Il s'agit notamment de béton qui sera utilisé dans la construction et la remise en état de routes», a-t-il expliqué.
Si aucun chantier de construction n'a été encore lancé, l'Autorité palestinienne a en revanche réhabilité et remis en service quelque 300 des 400 hectares de serres rachetées aux colons pour 14 M USD grâce à des donations privées.
Deux cents hectares des serres ont d'ores et déjà été plantés et la première récolte doit être exportée vers l'Europe bientôt, a indiqué Bassel Jaber, directeur de la Compagnie de développement économique de Palestine.
La remise en service des serres a permis l'embauche de près de 4.000 ouvriers palestiniens, dont la plupart y avaient déjà travaillé à l'époque des colonies, explique Bassel Jaber.
«Le sabotage du réseau de distribution des eaux (par les colons) et les pillages dans les serres, qui ont suivi le retrait, ont occasionné des dégâts que nous avons dû réparer. Ce n'était pas une tâche aisée», selon lui.
Dans la foulée du retrait, des responsable palestiniens, forts de promesses d'aide internationale totalisant quelque trois milliards de dollars, répétaient à l'envi que de nombreux projets d'infrastructure et de logement seraient mis en oeuvre à l'emplacement des colonies rasées.
«Aucun projet n'a été exécuté et rien n'a changé sur les terres évacuées par les colons et l'armée», reconnaît Mohammad al-Samhouri, chef des équipes techniques chargées du dossier de l'après retrait.
Quelques routes traversant les ex-colonies ont certes été rouvertes et des serres agricoles réhabilitées, mais les montagnes de décombres et de ferraille, ruines des quelque 1.200 maisons, se dressent toujours.
«Israël n'a pas tenu son engagement d'éliminer les gravats qui constituent un énorme obstacle à tout projet de développement», accuse Mohammad al-Samhouri. Cela devra être chose faite à partir de janvier, selon le Programme de l'Onu pour le développement (PNUD), chargé de superviser le déblayage.
Timothy Rothermel, représentant spécial du PNUD à Jérusalem, a affirmé à l'AFP que son organisation et le gouvernement israélien étaient tombés d'accord sur les modalités du financement de cette opération par Israël.
«Si rien n'a été fait jusqu'à présent c'est parce que nous étions en négociation avec le bailleur de fonds, le gouvernement israélien, pour parvenir à un accord financier», a déclaré Timothy Rothermel.
«Nous sommes tombés d'accord, cela sera officialisé côté israélien dans un jour ou deux si tout va bien, et nous pourrons ensuite entamer le travail préliminaire. Le déblayage proprement dit devrait commencer dans un mois», a-t-il ajouté.
Selon lui, le coût de l'opération, qui devrait s'étaler sur un an, s'élèvera «à un peu moins de 25 millions USD».
Le déblayage et le recyclage seront effectués par des compagnies palestiniennes choisies par voie d'appels d'offres. Les gravats non recyclables doivent être enterrés dans le Sinaï égyptien.
«La plupart des gravats seront recyclés. Il s'agit notamment de béton qui sera utilisé dans la construction et la remise en état de routes», a-t-il expliqué.
Si aucun chantier de construction n'a été encore lancé, l'Autorité palestinienne a en revanche réhabilité et remis en service quelque 300 des 400 hectares de serres rachetées aux colons pour 14 M USD grâce à des donations privées.
Deux cents hectares des serres ont d'ores et déjà été plantés et la première récolte doit être exportée vers l'Europe bientôt, a indiqué Bassel Jaber, directeur de la Compagnie de développement économique de Palestine.
La remise en service des serres a permis l'embauche de près de 4.000 ouvriers palestiniens, dont la plupart y avaient déjà travaillé à l'époque des colonies, explique Bassel Jaber.
«Le sabotage du réseau de distribution des eaux (par les colons) et les pillages dans les serres, qui ont suivi le retrait, ont occasionné des dégâts que nous avons dû réparer. Ce n'était pas une tâche aisée», selon lui.