La mairie de Nice a présenté un nouveau projet architectural pour la «gare du sud» à Nice, préservant l'ancien bâtiment, qui a été approuvé par le ministre de la Culture et de la Communication Renaud Donnedieu de Vabres.
En juillet dernier le ministre avait refusé la démolition de cette ancienne gare des voyageurs. Un nouveau projet a été présenté, «respectant la préservation de la totalité du bâtiment des voyageurs et de la structure métallique de cet édifice, désormais intégrés dans le projet de l'architecte Pierre-Louis Falocci», selon un communiqué du ministère.
Le ministre «agrée ce nouveau projet et se félicite de sa qualité patrimoniale et urbaine», indique le communiqué. L'Etat financera au taux maximum de 40% la restauration de ce bâtiment inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, ajoute le ministère.
La gare du Sud, construite par l'architecte Prosper Bobin en 1892, appartient à la lignée architecturale de la gare du Nord à Paris, et selon le ministère, elle s'y rattache par la disposition de sa façade avec une série de détails comme ses corniches néo-grecques.
A l'abandon depuis décembre 1991 (le départ des trains étant reporté dans un nouveau terminus), la gare du Sud est vendue en avril 2000 par l'Etat à la ville de Nice. Le 1er juillet 2004, la ville réunie en conseil municipal extraordinaire lance l'appel d'offres pour le démontage de sa façade (1,7 million d'euros HT). L'architecte Pierre Louis Falocci présente alors son projet de réaménagement du quartier Libération-Malausséna, «un véritable projet urbain à dix ans qui va redynamiser et embellir toute cette partie de Nice et pour lequel rien ne justifie de conserver la façade de la Gare du Sud, comme un décor de Cinecitta». L'ensemble des élus locaux de tous bords s'y opposent et multiplient les critiques, tout comme les Niçois très largement acquis au maintien de ce témoignage de l'architecture ferroviaire du XIXe siècle.
Après s'être rendu sur le site, le 25 juin dernier et à l'issue d'une étude attentive des dossiers, Renaud Donnedieu de Vabres refuse alors le plan de démolition-démontage du «bâtiment des voyageurs» ainsi que celle de la halle métallique, protégeant autrefois les voies. Il estime que malgré un état de vétusté dû à un manque d'entretien, l'édifice protégé conserve une qualité monumentale et urbaine indéniable et qu'il doit être préservé sur son site d'implantation actuel. Il propose au maire de Nice de constituer un groupe de travail chargé d'imaginer des solutions conciliant, impératifs d'aménagement urbains, création architecturale et conservation du patrimoine.
Le ministre «agrée ce nouveau projet et se félicite de sa qualité patrimoniale et urbaine», indique le communiqué. L'Etat financera au taux maximum de 40% la restauration de ce bâtiment inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, ajoute le ministère.
La gare du Sud, construite par l'architecte Prosper Bobin en 1892, appartient à la lignée architecturale de la gare du Nord à Paris, et selon le ministère, elle s'y rattache par la disposition de sa façade avec une série de détails comme ses corniches néo-grecques.
A l'abandon depuis décembre 1991 (le départ des trains étant reporté dans un nouveau terminus), la gare du Sud est vendue en avril 2000 par l'Etat à la ville de Nice. Le 1er juillet 2004, la ville réunie en conseil municipal extraordinaire lance l'appel d'offres pour le démontage de sa façade (1,7 million d'euros HT). L'architecte Pierre Louis Falocci présente alors son projet de réaménagement du quartier Libération-Malausséna, «un véritable projet urbain à dix ans qui va redynamiser et embellir toute cette partie de Nice et pour lequel rien ne justifie de conserver la façade de la Gare du Sud, comme un décor de Cinecitta». L'ensemble des élus locaux de tous bords s'y opposent et multiplient les critiques, tout comme les Niçois très largement acquis au maintien de ce témoignage de l'architecture ferroviaire du XIXe siècle.
Après s'être rendu sur le site, le 25 juin dernier et à l'issue d'une étude attentive des dossiers, Renaud Donnedieu de Vabres refuse alors le plan de démolition-démontage du «bâtiment des voyageurs» ainsi que celle de la halle métallique, protégeant autrefois les voies. Il estime que malgré un état de vétusté dû à un manque d'entretien, l'édifice protégé conserve une qualité monumentale et urbaine indéniable et qu'il doit être préservé sur son site d'implantation actuel. Il propose au maire de Nice de constituer un groupe de travail chargé d'imaginer des solutions conciliant, impératifs d'aménagement urbains, création architecturale et conservation du patrimoine.