Devançant d'une journée la grande manifestation prévue contre le projet du TGV Lyon-Turin dans la Vallée de Suze (Alpes italiennes), la coordinatrice européenne du projet, Loyola de Palacio, a mis en garde mardi contre tout retard dans la réalisation du tracé du futur TGV.
Les maires de la Vallée de Suze ont appelé les habitants à cesser le travail et à manifester mercredi contre le projet qui prévoit le percement d'une montagne dans laquelle, selon eux, des traces d'amiante ont été découvertes. «Si l'actuelle incertitude sur l'avenir du projet devait perdurer, il est clair que cela aurait un impact sur la contribution communautaire», a mis en garde Mme de Palacio dans un entretien à la Stampa.
Le financement de la Commission européenne pourrait représenter jusqu'à 50% du coût du projet, soit environ 2 milliards d'euros pour la liaison internationale, a dit l'ancienne Commissaire européenne aux transports. «Mais il est clair que la Commission, pour s'engager sur une somme aussi importante, demandera des garanties très solides. Ce sera de mon ressort au cours des six prochains mois de vérifier la solidité de ces engagements. Ce qui signifie que les problèmes de la Vallée de Suze devront être résolus à cet horizon», a-t-elle souligné.
Plusieurs manifestations ont déjà eu lieu ces dernières semaines pour retarder les premiers travaux de sondage avant le percement du tunnel. Mme de Palacio juge que l'opposition au projet est due «à des erreurs de communication et d'information commises dans le passé» et fait part de sa surprise face à l'opposition des Verts italiens, alors que les habitants des vallées alpines sont les premières victimes de l'engorgement dû au trafic automobile.
Le tunnel de 53 kilomètres de long entre Saint-Jean de Maurienne (Savoie) et Venaus (Italie) s'inscrit dans la création d'un réseau européen de transport allant de Lisbonne (Portugal) à Ljubljana (Slovénie), qui est l'un des 30 projets déclarés prioritaires par l'Union européenne. Le coût total du projet Lyon-Turin est estimé à 12,5 milliards d'euros, dont 6,7 mds EUR pour le tunnel transfrontalier. Il devrait être financé à hauteur de 20 à 50% par l'UE.
Le financement de la Commission européenne pourrait représenter jusqu'à 50% du coût du projet, soit environ 2 milliards d'euros pour la liaison internationale, a dit l'ancienne Commissaire européenne aux transports. «Mais il est clair que la Commission, pour s'engager sur une somme aussi importante, demandera des garanties très solides. Ce sera de mon ressort au cours des six prochains mois de vérifier la solidité de ces engagements. Ce qui signifie que les problèmes de la Vallée de Suze devront être résolus à cet horizon», a-t-elle souligné.
Plusieurs manifestations ont déjà eu lieu ces dernières semaines pour retarder les premiers travaux de sondage avant le percement du tunnel. Mme de Palacio juge que l'opposition au projet est due «à des erreurs de communication et d'information commises dans le passé» et fait part de sa surprise face à l'opposition des Verts italiens, alors que les habitants des vallées alpines sont les premières victimes de l'engorgement dû au trafic automobile.
Le tunnel de 53 kilomètres de long entre Saint-Jean de Maurienne (Savoie) et Venaus (Italie) s'inscrit dans la création d'un réseau européen de transport allant de Lisbonne (Portugal) à Ljubljana (Slovénie), qui est l'un des 30 projets déclarés prioritaires par l'Union européenne. Le coût total du projet Lyon-Turin est estimé à 12,5 milliards d'euros, dont 6,7 mds EUR pour le tunnel transfrontalier. Il devrait être financé à hauteur de 20 à 50% par l'UE.