Un haut responsable chinois a mis en garde contre une surchauffe du marché de l'immobilier en Chine, alors que de nombreux investisseurs continuent à investir de l'argent dans ce secteur sans se préoccuper de la demande.
"Certaines personnes prédisent que le marché de l'immobilier va continuer à se développer à court terme, c'est pourquoi un phénomène de surchauffe commence à se produire" a déclaré le ministre chinois de la Construction Wang Guangtao au cours d'un point de presse. Mais il a aussitôt ajouté que c'était le devoir de son ministère "d'avertir les gouvernement locaux pour qu'ils fassent attention à ce problème et prennent des mesures efficaces pour y remédier".
Le risque de surchauffe réapparait après l'éclatement d'une première bulle spéculative immobilière au milieu des années 90, qui avait affecté l'économie chinoise.
M. Wang s'est refusé à indiquer dans quelles régions le risque d'une surchauffe était le plus grand, mais selon les économistes, l'engouement pour l'immobilier se fait particulièrement sentir à Pékin et à Shanghai, ainsi que dans plusieurs villes moins importantes situées dans l'est de la Chine.
37 milliards de dollars ont été investis dans l'immobilier en Chine au cours des cinq premiers mois de l'année, soit une hausse de 35% par rapport à la même période l'an dernier, selon des statistiques officielles chinoises.
Pendant ce temps, les ventes de maisons ou d'appartements ont seulement augmenté de 20%, tandis que le stock des invendus a augmenté de 8,2%, toujours selon les chiffres officiels.
Le prix moyen de l'immobilier tant commercial que résidentiel a de surcroît baissé de 3,3% en mai sur un an, alors qu'il avait encore augmenté de 12,3% en mai 2001 par rapport à mai 2000.
Selon Andy Xie, un économiste travaillant sur la Chine à Morgan Stanley Dean Witter à Hong Kong, une nouvelle bulle serait en train de se développer à Pékin et à Shanghai. "L'arrivée de capitaux de Hong Kong et de Taiwan a provoqué une hausse des prix et encouragé les locaux à investir" relève-t-il, en soulignant que beaucoup d'investisseurs se tournent vers l'immobilier en raison des incertitudes pesant sur le marché boursier.
Le risque de surchauffe réapparait après l'éclatement d'une première bulle spéculative immobilière au milieu des années 90, qui avait affecté l'économie chinoise.
M. Wang s'est refusé à indiquer dans quelles régions le risque d'une surchauffe était le plus grand, mais selon les économistes, l'engouement pour l'immobilier se fait particulièrement sentir à Pékin et à Shanghai, ainsi que dans plusieurs villes moins importantes situées dans l'est de la Chine.
37 milliards de dollars ont été investis dans l'immobilier en Chine au cours des cinq premiers mois de l'année, soit une hausse de 35% par rapport à la même période l'an dernier, selon des statistiques officielles chinoises.
Pendant ce temps, les ventes de maisons ou d'appartements ont seulement augmenté de 20%, tandis que le stock des invendus a augmenté de 8,2%, toujours selon les chiffres officiels.
Le prix moyen de l'immobilier tant commercial que résidentiel a de surcroît baissé de 3,3% en mai sur un an, alors qu'il avait encore augmenté de 12,3% en mai 2001 par rapport à mai 2000.
Selon Andy Xie, un économiste travaillant sur la Chine à Morgan Stanley Dean Witter à Hong Kong, une nouvelle bulle serait en train de se développer à Pékin et à Shanghai. "L'arrivée de capitaux de Hong Kong et de Taiwan a provoqué une hausse des prix et encouragé les locaux à investir" relève-t-il, en soulignant que beaucoup d'investisseurs se tournent vers l'immobilier en raison des incertitudes pesant sur le marché boursier.
