La célèbre et historique galerie va connaître d'importants travaux de rénovation. Vinci financera et réalisera la plus importante opération de mécénat culturel jamais entreprise en France.
Le premier groupe de concessions, de construction et de services associés s'est officiellement lancé, depuis le lundi 27 janvier, dans la "plus importante opération de mécénat jamais réalisée en France", selon les propres termes de Jean-Jacques Aillagon, ministre de la Culture.
La Galerie des Glaces, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, a été construite par l'architecte Jules Hardouin-Mansart entre 1678 et 1684. Longue de 73 mètres, elle tire son nom des 357 miroirs qui garnissent ses 17 arcades et abrite des œuvres du premier peintre de Louis XIV, Charles Le Brun, retraçant les faits les plus importants des dix-sept premières années de son règne.
"C'est un travail considérable auquel nous allons nous atteler", a prévenu Hubert Astier, président de l'établissement public du musée et du domaine national de Versailles "C'est un peu la [chapelle] Sixtine de la France". De fait, à la différence de certaines opérations, celle-ci ne se résumera pas à un époussetage en bonne et due forme des corniches et des tableaux.
L'opération, proposée par Vinci, sera générale. Les décors peints et sculptés seront restaurés ainsi que des équipements techniques de chauffage et de ventilation, de mise en lumière et de sécurité. Réalisée conjointement par le ministère et par Vinci, cette rénovation permettra de "rendre sa splendeur originelle à ce lieu d'histoire, qui est aussi un lieu de pouvoir et un lieu de culture", a souligné le ministre de la Culture.
Une " œuvre d'industrie complexe "
Afin d'évaluer l'ampleur des travaux, une première phase sera consacrée, "de janvier à avril 2003", à l'étude de l'état de la galerie et dressera "pour la première fois un relevé précis des lieux". Après sa remise à Jean-Jacques Aillagon, prévue pour juillet, ce dernier donnera officiellement son feu vert à la restauration, qui sera supervisée par Frédéric Didier, architecte en chef des monuments de France.
Selon ce dernier, "cette œuvre d'industrie complexe" nécessitera le savoir-faire de corps de métiers différents en matière de restauration mais également des techniques modernes. Pour Antoine Zacharias, PDG de Vinci, son groupe "a la connaissance de tous les métiers d'art, sauf de la peinture, à travers une quinzaine d'entreprises spécialisées dans la restauration d'ouvrage historiques".
Vinci financera 100% des travaux, estimés à 10 millions d'euros, dont la durée s'échelonnera entre 2004 et 2008-2009. "Entreprise de mémoire et entreprise d'avenir", selon le ministre de la Culture, cette restauration montre l'importance du mécénat en France ; "Nous allons créer un label 'Le Cercle des mécènes et des donateurs du ministère de la Culture' afin de promouvoir ce type d'opération", a-t-il indiqué.
Vinci a déjà participer aux travaux de remise en état des fontaines de la Concorde à Paris, de la cathédrale de Strasbourg et de Notre-Dame de la Garde à Marseille. A ce titre, Antoine Zacharias a reçu hier, à Versailles, des mains du ministre la médaille de Grand Mécène du ministère de la Culture.
Actuellement, c'est sous le mécénat de TotalFinaElf qu'est effectuée la restauration (2001-2004) de la Galerie d'Apollon, au Louvre. Cette galerie construite, à partir de 1661, à la gloire de Louis XIV par Louis Le Vau, et décoré par Le Brun, a servi de modèle à la galerie des Glaces, justement.
La Galerie des Glaces, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, a été construite par l'architecte Jules Hardouin-Mansart entre 1678 et 1684. Longue de 73 mètres, elle tire son nom des 357 miroirs qui garnissent ses 17 arcades et abrite des œuvres du premier peintre de Louis XIV, Charles Le Brun, retraçant les faits les plus importants des dix-sept premières années de son règne.
"C'est un travail considérable auquel nous allons nous atteler", a prévenu Hubert Astier, président de l'établissement public du musée et du domaine national de Versailles "C'est un peu la [chapelle] Sixtine de la France". De fait, à la différence de certaines opérations, celle-ci ne se résumera pas à un époussetage en bonne et due forme des corniches et des tableaux.
L'opération, proposée par Vinci, sera générale. Les décors peints et sculptés seront restaurés ainsi que des équipements techniques de chauffage et de ventilation, de mise en lumière et de sécurité. Réalisée conjointement par le ministère et par Vinci, cette rénovation permettra de "rendre sa splendeur originelle à ce lieu d'histoire, qui est aussi un lieu de pouvoir et un lieu de culture", a souligné le ministre de la Culture.
Une " œuvre d'industrie complexe "
Afin d'évaluer l'ampleur des travaux, une première phase sera consacrée, "de janvier à avril 2003", à l'étude de l'état de la galerie et dressera "pour la première fois un relevé précis des lieux". Après sa remise à Jean-Jacques Aillagon, prévue pour juillet, ce dernier donnera officiellement son feu vert à la restauration, qui sera supervisée par Frédéric Didier, architecte en chef des monuments de France.
Selon ce dernier, "cette œuvre d'industrie complexe" nécessitera le savoir-faire de corps de métiers différents en matière de restauration mais également des techniques modernes. Pour Antoine Zacharias, PDG de Vinci, son groupe "a la connaissance de tous les métiers d'art, sauf de la peinture, à travers une quinzaine d'entreprises spécialisées dans la restauration d'ouvrage historiques".
Vinci financera 100% des travaux, estimés à 10 millions d'euros, dont la durée s'échelonnera entre 2004 et 2008-2009. "Entreprise de mémoire et entreprise d'avenir", selon le ministre de la Culture, cette restauration montre l'importance du mécénat en France ; "Nous allons créer un label 'Le Cercle des mécènes et des donateurs du ministère de la Culture' afin de promouvoir ce type d'opération", a-t-il indiqué.
Vinci a déjà participer aux travaux de remise en état des fontaines de la Concorde à Paris, de la cathédrale de Strasbourg et de Notre-Dame de la Garde à Marseille. A ce titre, Antoine Zacharias a reçu hier, à Versailles, des mains du ministre la médaille de Grand Mécène du ministère de la Culture.
Actuellement, c'est sous le mécénat de TotalFinaElf qu'est effectuée la restauration (2001-2004) de la Galerie d'Apollon, au Louvre. Cette galerie construite, à partir de 1661, à la gloire de Louis XIV par Louis Le Vau, et décoré par Le Brun, a servi de modèle à la galerie des Glaces, justement.
