Depuis mardi, les visiteurs du château de Versailles peuvent redécouvrir une partie de la splendeur architecturale et décorative de la galerie des Glaces. Mécène de lopération, le groupe Vinci annonce un achèvement des travaux pour mai 2007.
La galerie des Glaces, «le coeur et l'emblème de Versailles, a retrouvé sa splendeur», affirme Christine Albanel, présidente de l'Etablissement Public, en évoquant la fin de la première phase du chantier de restauration. Lopération, entièrement financée par Vinci (coût global : 12 millions deuros), a mobilisé 60 spécialistes durant 18 mois.
Réalisée en 1684, «la galerie est une oeuvre d'art globale, il fallait donc un chantier global», explique Frédéric Didier. Larchitecte en chef des monuments historiques a ainsi dirigé les travaux de rénovation «depuis le sol jusqu'au plafond» : 700 m2 de parquets ont été changés, les miroirs, marbres et bronzes ont été nettoyés et les peintures des voûtes restaurées.
«Nous avons redécouvert que Le Brun, premier peintre du roi, était un grand coloriste», souligne Frédéric Didier. «Nous avons retrouvé sa volonté de créer des grands effets, le rôle de la quatrième dimension, du trompe l'oeil, comment il s'est joué de la géométrie de la voûte», poursuit-il. Et de commenter :«L'effet de trompe l'oeil, qui part de l'architecture réelle de la galerie vers l'architecture peinte de la voûte s'ouvrant sur un ciel factice, est saisissant».
La restauration de la deuxième moitié de la galerie des Glaces démarrera au mois de février 2006. Comme pour la première phase de travaux, lespace ne sera pas fermé aux visiteurs. Un échafaudage, caché derrière de grands panneaux explicatifs, avec des reproductions de la galerie, dissimulera le chantier. De plus, un gigantesque système de miroirs, posés du sol au plafond sur le côté du chantier, donnera aux visiteurs l'impression qu'il voit la galerie sur toute sa longueur.
En mai 2007, la galerie des Glaces exposera à nouveau tout son faste au public. Linstallation électrique aura alors été entièrement mise aux normes, complétée par un système de sécurité incendie.
Réalisée en 1684, «la galerie est une oeuvre d'art globale, il fallait donc un chantier global», explique Frédéric Didier. Larchitecte en chef des monuments historiques a ainsi dirigé les travaux de rénovation «depuis le sol jusqu'au plafond» : 700 m2 de parquets ont été changés, les miroirs, marbres et bronzes ont été nettoyés et les peintures des voûtes restaurées.
«Nous avons redécouvert que Le Brun, premier peintre du roi, était un grand coloriste», souligne Frédéric Didier. «Nous avons retrouvé sa volonté de créer des grands effets, le rôle de la quatrième dimension, du trompe l'oeil, comment il s'est joué de la géométrie de la voûte», poursuit-il. Et de commenter :«L'effet de trompe l'oeil, qui part de l'architecture réelle de la galerie vers l'architecture peinte de la voûte s'ouvrant sur un ciel factice, est saisissant».
La restauration de la deuxième moitié de la galerie des Glaces démarrera au mois de février 2006. Comme pour la première phase de travaux, lespace ne sera pas fermé aux visiteurs. Un échafaudage, caché derrière de grands panneaux explicatifs, avec des reproductions de la galerie, dissimulera le chantier. De plus, un gigantesque système de miroirs, posés du sol au plafond sur le côté du chantier, donnera aux visiteurs l'impression qu'il voit la galerie sur toute sa longueur.
En mai 2007, la galerie des Glaces exposera à nouveau tout son faste au public. Linstallation électrique aura alors été entièrement mise aux normes, complétée par un système de sécurité incendie.