La filiale routière du groupe Vinci, Eurovia, vient de lancer un nouveau logiciel analysant l’impact des futurs chantiers sur l’environnement. Cette innovation a pour objectif de limiter les effets néfastes des travaux sur le cadre de vie. Le point avec le responsable Développement durable chez Eurovia.

Elaboré par les services techniques, recherches et environnementaux, Gaïa, le nouveau logiciel d’Eurovia permet d’étudier au cas par cas l’impact environnemental des futurs chantiers.

Ce projet répond à deux demandes : «celle de l’éco-conception qui nécessite une approche plus rigoureuse des enjeux environnementaux et celle du besoin des clients d’avoir des informations plus précises concernant leur chantier», explique Stéphane Quint, responsable environnement et développement durable chez Eurovia.

Basé sur la méthodologie de l’analyse de cycle de vie, Gaïa examine l’impact environnemental de chaque phase de réalisation d’un ouvrage routier : de l’extraction de matériaux dans la carrière au comptage de la couche de roulement sur la chaussée. «Le logiciel utilise différents critères d’analyse dont la consommation d’énergie primaire, les émissions de gaz à effet de serre, la production de déchets, l’acidification de l’air… mais également des données propres à chaque ouvrage comme l’impact des camions qui passent sur les chantiers», indique Stéphane Quint.

Grâce à cette nouvelle technologie, Eurovia pourra présenter à ses clients «des variantes environnementales intéressantes pour limiter les impacts défavorables» en comparant les techniques de construction classiques et les solutions plus écologiques. «Ce nouveau procédé s’inscrit dans notre politique environnementale dont un des principaux points est de limiter l’impact environnemental sur les chantiers», conclut Stéphane Quint. L’outil Gaïa sera mis en service dès le mois de juin.

A noter qu’Eurovia a réalisé un chiffre d’affaires de 7,2 milliards d’euros en 2006 pour 38.500 salariés.

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