Sept jours et six nuits : c’est le temps imparti aux 53 élèves ingénieurs, étudiants en architecture et architectes qui se sont lancés jeudi dans la quatrième édition des Défis du bois. Le concours se tient pendant une semaine à Epinal (Vosges).

Les dix équipes venues de plusieurs villes de France mais aussi de Belgique, d’Allemagne, de république Tchèque et du Canada ont une semaine pour relever les Défis du Bois, et réaliser des œuvres imposantes à l’aide de matériaux mis à leur disposition et à partir d’un thème : une sitooterie, terme anglais définissant un endroit où prendre du recul pour réfléchir.

«La question environnementale bouscule aujourd’hui l’univers de nos certitudes. (…). Ces déplacements dans l’ordre de nos représentations du monde vont s’accompagner de transformations de nos manières d’être et d’avoir», explique le sujet sujet dévoilé jeudi aux étudiants. Ceux-ci doivent créer une sitooterie qui pourra résider dans un milieu urbain, un cadre sylvestre ou champêtre. Les équipes devront interroger les frontières, ne pas garder les pieds sur terre, faire plus avec moins et «penser avec la main gauche», c’est-à-dire que «la main gauche doit devenir l’hémisphère droit du cerveau».

Ce concours est organisé conjointement par l’Ecole nationale supérieure des technologies et industries du bois (Enstib) d’Epinal et l’Ecole nationale supérieure d’architecture (Ensa) de Nancy, avec l’Ensa de Strasbourg et le Crittbois (Centre de ressources technologiques des industries du bois). Les lauréats seront connus le 27 février.

Voir les lauréats de l’édition 2007

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