Les groupes sidérurgiques français Usinor, espagnol Aceralia et luxembourgeois Arbed, ont déclaré qu'ils préparaient une réponse aux "griefs" qui leur ont été adressés par la Commission européenne sur leur projet de fusion.
"Les partenaires confirment avoir reçu la "lettre de griefs" par laquelle la Commission européenne exprime les réserves subsistantes à l'issue de l'enquête conduite auprès des principaux clients et concurrents des parties et après examen de leurs réponses. Il s'agit d'une étape normale dans la procédure à laquelle les parties se sont préparés. Aceralia, Arbed et Usinor prépareront une réponse commune à la "lettre des griefs"", déclare le communiqué.
Le projet de fusion avait été notifié à la Commission le 18 juin 2001. Celle-ci a ouvert le 19 juillet une enquête approfondie, qui a donné lieu à la "lettre de griefs" adressée aux trois partenaires.
Ces derniers doivent maintenant proposer les "remèdes" - selon la terminologie officielle européenne - qu'ils préconisent pour obtenir le feu vert des autorités de la concurrence en Europe.
Rappelons que la décision finale de la Commission européenne est attendue à la fin du mois de novembre. Elle sera suivie - si elle est positive - par les offres publiques d'échange (OPE) permettant la création du plus important groupe sidérurgique au monde.
L'ensemble bénéficierait de positions dominantes en Europe et en Amérique latine, notamment pour l'activité "acier plat au carbone" en Europe.
Le projet de fusion avait été notifié à la Commission le 18 juin 2001. Celle-ci a ouvert le 19 juillet une enquête approfondie, qui a donné lieu à la "lettre de griefs" adressée aux trois partenaires.
Ces derniers doivent maintenant proposer les "remèdes" - selon la terminologie officielle européenne - qu'ils préconisent pour obtenir le feu vert des autorités de la concurrence en Europe.
Rappelons que la décision finale de la Commission européenne est attendue à la fin du mois de novembre. Elle sera suivie - si elle est positive - par les offres publiques d'échange (OPE) permettant la création du plus important groupe sidérurgique au monde.
L'ensemble bénéficierait de positions dominantes en Europe et en Amérique latine, notamment pour l'activité "acier plat au carbone" en Europe.
