Les dirigeants et les compagnies pétrolières du monde entier sont actuellement réunis à Rome à l’occasion du Forum international de l’énergie, qui a pour thème «un dialogue autour de l’énergie pour répondre aux défis environnementaux». Jean-Louis Borloo participera aux débats sur l’accès à l’énergie des pays les plus pauvres et sur le développement de solutions durables. Explications.
«Un dialogue autour de l’énergie pour répondre aux défis environnementaux» : tel est le thème du onzième Forum international de l’énergie qui se tient à Rome depuis dimanche et jusqu’à ce mardi. Les industriels de l’énergie et les dirigeants de tous les pays y sont réunis dans un contexte où le cours du pétrole n’a jamais été aussi haut, alors que le baril oscillait lundi soir autour de 117 dollars.
Jean-Louis Borloo «vers un futur énergétique soutenable»
Jean-Louis Borloo, ministre français de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Aménagement du Territoire, doit participer ce mardi à la réunion ministérielle «vers un futur énergétique soutenable». Il y sera question des démarches à mettre en place pour favoriser l’accès à l’énergie des pays en développement, mais aussi du rôle des sources d’énergie alternatives et du développement de nouvelles technologies, pour tendre vers des solutions durables. D’autant que les organisateurs du forum soulignent combien «les incertitudes relatives aux réserves et aux demandes de pétrole et de gaz naturel imposent des défis importants en matière de production et de stratégies d’investissement». Selon eux, «améliorer la transparence du marché de l’énergie tendrait à soulager l’anxiété du marché, aiderait à mieux estimer les besoins énergétiques futurs, et faciliterait la définition des politiques énergétiques sur le long terme».
Les énergies fossiles incontournables
Les énergies fossiles, malgré leur impact reconnu sur l’environnement, resteront cependant «une partie majeure dans la combinaison énergétique des années à venir», estiment les organisateurs du forum. Ils rappellent en effet que «si le changement climatique est un grand défi dont les conséquences sur l’environnement et les économies sont importantes, l’énergie est un levier essentiel du développement et de la croissance économiques».
Lundi, les biocarburants ont été fortement critiqués par les producteurs et consommateurs de pétrole. «Il se dessine un conflit entre nourriture et carburant avec pour conséquence des conflits sociaux désastreux pour des bénéfices environnementaux douteux», a estimé le Premier ministre italien sortant, Romano Prodi.
Jean-Louis Borloo «vers un futur énergétique soutenable»
Jean-Louis Borloo, ministre français de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Aménagement du Territoire, doit participer ce mardi à la réunion ministérielle «vers un futur énergétique soutenable». Il y sera question des démarches à mettre en place pour favoriser l’accès à l’énergie des pays en développement, mais aussi du rôle des sources d’énergie alternatives et du développement de nouvelles technologies, pour tendre vers des solutions durables. D’autant que les organisateurs du forum soulignent combien «les incertitudes relatives aux réserves et aux demandes de pétrole et de gaz naturel imposent des défis importants en matière de production et de stratégies d’investissement». Selon eux, «améliorer la transparence du marché de l’énergie tendrait à soulager l’anxiété du marché, aiderait à mieux estimer les besoins énergétiques futurs, et faciliterait la définition des politiques énergétiques sur le long terme».
Les énergies fossiles incontournables
Les énergies fossiles, malgré leur impact reconnu sur l’environnement, resteront cependant «une partie majeure dans la combinaison énergétique des années à venir», estiment les organisateurs du forum. Ils rappellent en effet que «si le changement climatique est un grand défi dont les conséquences sur l’environnement et les économies sont importantes, l’énergie est un levier essentiel du développement et de la croissance économiques».
Lundi, les biocarburants ont été fortement critiqués par les producteurs et consommateurs de pétrole. «Il se dessine un conflit entre nourriture et carburant avec pour conséquence des conflits sociaux désastreux pour des bénéfices environnementaux douteux», a estimé le Premier ministre italien sortant, Romano Prodi.
