HOSPITALIER. Dans une tribune publiée le 1er avril 2019, des membres de la société civile, intellectuels ou professionnels de santé, ont dénoncé le projet d'implantation du futur CHU de Nantes, du fait de son implantation en zone inondable, et son coût.
Dans une tribune intitulée "L'Appel des Cent", les signataires tentent de lancer "un appel au bon sens et à la transparence contre la loi du silence entourant le projet d'implanter un nouveau CHU à Nantes, dans une zone inondable et hyper densifiée".
Le futur centre hospitaliser, qui doit ouvrir en 2026 à l'ouest de l'île de Nantes représente selon ses détracteurs "une gabegie financière" associée à "une approche sanitaire et sécuritaire aberrante". Une enquête publique a été lancée le 25 mars dernier, préalable à la délivrance du permis de construire, et sera clôturée le 26 avril.
Face aux accusations de construction en zone inondable et de dérive des coûts, la directrice générale adjointe du CHU Laetitia Flender a regretté auprès de l'AFP que "des choses inexactes" soient brandies par les opposants.
"Rien de nouveau sous le soleil, c'est un ramassis d'inexactitudes et de partis pris que ne sont jamais fondés sur des arguments probants", a indiqué quant à elle l'édile de Nantes Johanna Rolland à l'AFP.
Pour l'heure, la direction de l'hôpital affirme que le budget alloué au transfert du CHU n'ira pas au-delà de 953 millions d'euros, pour une structure de 1.384 lits, une offre inférieure à l'existante.