Alors que le futur Centre culturel marocain (CCM) de Paris (5ème), imaginé par l'agence Oualalou+Choi a été dévoilé en février dernier par Mohammed VI, roi du Maroc, et François Hollande, le projet implique depuis des discussions avec les riverains sur les choix architecturaux. L'architecte Tarik Oualalou nous explique.
Le projet de construction du Centre culturel marocain (CCM) de Paris (5ème), présenté à Mohammed VI, roi du Maroc, et François Hollande, en février dernier, suscite des réactions chez les riverains pour ses choix architecturaux. Sauf tout recours, il devrait voir le jour en 2018 à proximité du jardin du Luxembourg, au 115, boulevard Saint-Michel.
C'est d'ailleurs Le Parisien, qui évoquait des critiques adressées par des habitants du boulevard Saint-Michel, suivies de celles de Francis Loyer, historien d'art et d'architecture et celle de la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France (SPPEF), relayées par le HuffingtonPost, ce mardi 28 juin.
Justement, l'architecte Tarik Oualalou de l'agence Oulalalou+Choi, qui a dessiné cet édifice en rupture, nous explique ses choix, ce mercredi 29 juin au lendemain de la réunion publique organisée à la mairie du 5ème, place du Panthéon.
"Ces critiques ne nous ont jamais été adressées, nous précise Tarik Oulalou. Nous avons, en revanche, longuement discuté avec des riverains ainsi qu'avec des associations de quartier, qui auraient souhaité que rien ne change, ni ne soit construit ici."
Avant d'ajouter : "Le bâtiment actuel, vétuste et dangereux, ne pouvait en aucun cas accueillir le nouveau programme du Centre Culturel du Maroc. A cet égard, sa démolition n'a jamais été remise en cause par les autorités."
"Le projet ne soulève plus aujourd'hui aucune remarque de la part des Architectes des Bâtiments de France"
S'agissant des démarches de l'agence Oulalou+Choi, "vis-à-vis des Architectes des Bâtiments de France, nous avons tout au long de l'instruction travaillé en étroite collaboration." "A ce titre, nous avons fait de nombreuses modifications au projet en concertation avec les ABF, précise l'architecte. Aujourd'hui le projet ne soulève plus aucune remarque de leur part."
Avant de conclure sur la polémique : "Paris est une des villes les plus extraordinaire au monde parce qu'elle valorise le patrimoine existant et pousse celui de demain."
Découvrez la suite de l'article et le projet du futur Centre culturel marocain à Paris