La police japonaise a investi mardi les bureaux d'un architecte et de sociétés immobilières. Ils sont soupçonnés d'être impliqués dans une affaire de falsification de données antisismiques.
Environ 500 policiers viennent de perquisitionner 120 adresses à Tokyo et dans les préfectures voisines de Chiba et de Kanagawa. Pour le ministre de la Construction, Kazuo Kitagawa : «Il est important de faire toute la lumière sur ce qui s'est passé afin d'éviter qu'un tel scandale ne se reproduise».
L'affaire, qui prend un énorme retentissement compte tenu de la fréquence des tremblements de terre au Japon, a éclaté le mois dernier lorsqu'un architecte nippon, Hidetsugu Aneha, a reconnu avoir falsifié les données antisismiques de résidences et d'hôtels dans le but de «casser les coûts de construction».
Mais le scandale éclabousse aussi des promoteurs immobiliers, des entrepreneurs et des sociétés chargées d'inspecter les édifices. Chaque jour apporte son lot de révélations sur de nouveaux immeubles défectueux (au moins 77 au 19 décembre), que des milliers de Japonais sont forcés de quitter.
Les médias font leurs choux gras du scandale dans un pays qui enregistre 20% des séismes les plus violents de la planète et qui est considéré comme la référence mondiale en matière de constructions parasismiques.
Les bureaux de Hidetsugu Aneha, qui a été déchu de sa licence d'architecte, ont été perquisitionnés, ainsi que les sociétés d'inspection qu'il avait lui-même sélectionnées. Interrogé la semaine dernière devant une commission spéciale du Parlement, ce dernier a affirmé avoir subi de terribles pressions pour réduire les dispositions antisismiques, en particulier le nombre de barres d'acier.
Le gouvernement japonais a octroyé une aide d'urgence de 8 milliards de yens (57 M euros) pour soutenir les résidents contraints de déménager à la hâte des immeubles défectueux.
L'affaire, qui prend un énorme retentissement compte tenu de la fréquence des tremblements de terre au Japon, a éclaté le mois dernier lorsqu'un architecte nippon, Hidetsugu Aneha, a reconnu avoir falsifié les données antisismiques de résidences et d'hôtels dans le but de «casser les coûts de construction».
Mais le scandale éclabousse aussi des promoteurs immobiliers, des entrepreneurs et des sociétés chargées d'inspecter les édifices. Chaque jour apporte son lot de révélations sur de nouveaux immeubles défectueux (au moins 77 au 19 décembre), que des milliers de Japonais sont forcés de quitter.
Les médias font leurs choux gras du scandale dans un pays qui enregistre 20% des séismes les plus violents de la planète et qui est considéré comme la référence mondiale en matière de constructions parasismiques.
Les bureaux de Hidetsugu Aneha, qui a été déchu de sa licence d'architecte, ont été perquisitionnés, ainsi que les sociétés d'inspection qu'il avait lui-même sélectionnées. Interrogé la semaine dernière devant une commission spéciale du Parlement, ce dernier a affirmé avoir subi de terribles pressions pour réduire les dispositions antisismiques, en particulier le nombre de barres d'acier.
Le gouvernement japonais a octroyé une aide d'urgence de 8 milliards de yens (57 M euros) pour soutenir les résidents contraints de déménager à la hâte des immeubles défectueux.