L'hypothèse d'une offre de la société de François Pinault, Artémis, sur Suez fait grimper l'action du groupe d'énergie. Ce dernier demande au milliardaire de clarifier sa position.
«Aucune décision concernant l'éventualité d'une offre portant sur les actions de Suez n'a été prise et toutes les options restent ouvertes», ce sont les termes utilisés par Artémis pour définir la position de son PDG François Pinault après de nombreuses semaines de spéculation autour d'une proposition de projet pour restructurer Suez. En effet, son projet consisterait à céder l'activité énergie à Gaz de France pour ne garder que l'activité environnement. Au total, ce plan aurait un coût de 60 à 70 milliards d'euros.
De son côté, Suez espère avoir rapidement des éclaircissements sur les intentions de François Pinault. L'entreprise a d'ailleurs saisi l'autorité des marchés financiers pour faire pression sur l'homme d'affaire afin qu'il se déclare. Cette rumeur a eu des répercussions sur l'action de Suez. Le titre a ainsi gagné près de 1,5 % mardi à près de 40 euros, se maintenant au plus haut mercredi. Vendredi dernier, il a clôturé la séance en hausse de 2,56 % atteignant même une hausse historique de 5% à 40,50 euros dans la matinée.
Quand au processus de fusion entre Gaz de France et Suez, il reste pour l'instant au point mort notamment après la décision du conseil constitutionnel de repousser la fusion après les élections présidentielles de 2007. Toutefois, le porte parole du gouvernement, Jean-François Copé a déclaré mercredi que l'état soutenait «clairement et fortement le projet de fusion entre GDF et Suez ».
De son côté, Suez espère avoir rapidement des éclaircissements sur les intentions de François Pinault. L'entreprise a d'ailleurs saisi l'autorité des marchés financiers pour faire pression sur l'homme d'affaire afin qu'il se déclare. Cette rumeur a eu des répercussions sur l'action de Suez. Le titre a ainsi gagné près de 1,5 % mardi à près de 40 euros, se maintenant au plus haut mercredi. Vendredi dernier, il a clôturé la séance en hausse de 2,56 % atteignant même une hausse historique de 5% à 40,50 euros dans la matinée.
Quand au processus de fusion entre Gaz de France et Suez, il reste pour l'instant au point mort notamment après la décision du conseil constitutionnel de repousser la fusion après les élections présidentielles de 2007. Toutefois, le porte parole du gouvernement, Jean-François Copé a déclaré mercredi que l'état soutenait «clairement et fortement le projet de fusion entre GDF et Suez ».