Le musée Guggenheim de New York consacre actuellement une rétrospective de l'oeuvre de l'un des architectes les plus créatifs et les plus célébrés de son temps, l'Américain Frank Gehry.
"C'est le plus grand génie architectural du vingtième siècle" a clamé jeudi le directeur de la fondation Guggenheim, Thomas Krens, en présentant l'exposition qui regroupe croquis, dessins, plans, maquettes, photos et films retraçant la glorieuse carrière de l'auteur du musée Guggenheim de Bilbao.
Une quarantaine de projets, des maisons individuelles californiennes des
années 70 à la monumentale maquette du futur musée Guggenheim de New York qui ne verra le jour que sept ans après, sont présentés dans les fameuses allées en pente douce du Guggenheim. L'exposition permet de mieux comprendre le processus créatif de ce monstre sacré de l'architecture moderne qui, à 72 ans, travaille actuellement sur une trentaine de projets à travers le monde, tous plus prestigieux les uns que les autres.
Tout commence par des brouillons et croquis à l'encre noire sur papier
blanc, sur lesquels il ébauche les courbes, les formes arrondies, incurvées, obliques qui sont devenues au fil des ans sa marque de fabrique. Il transforme ensuite ses visions en maquettes de carton, papier ou bois, mais passe aussi parfois par l'intermédiaire de simples pièces de velours froissées. L'exposition permet au visiteur d'observer les points de colle, les traits de crayon, les découpes, les épingles et les traces de doigt sur des maquettes ayant préfiguré des bâtiments aujourd'hui entrés dans l'histoire de l'architecture moderne.
La plus grande rétrospective de l'architecte
Pour chaque projet sont présentés des dessins, des maquettes (jusqu'à
trente pour un immeuble, certaines monumentales) et des photos, parfois des films. Dans la célèbre rotonde du musée a été déployée une sculpture formée d'immenses panneaux de grillage d'aluminium suspendus au plafond et cintrés par des câbles. "Ce sont mes vieilleries, et je ne veux plus les voir", a lancé jeudi à plusieurs dizaines de journalistes internationaux Frank Gehry, l'oeil pétillant et le verbe facile. "Il y beaucoup de maquettes, mais je peux vous dire que ce n'est que le tiers du total. On a rempli vingt camions pour apporter cela de Californie"."J'ai fait tout cela avec ma petite main magique et beaucoup de gens, au fil des années. Car il faut beaucoup de monde pour faire fonctionner l'un de ses petits bâtiments rigolos".
Cette rétrospective, la plus complète jamais organisée autour du travail de celui qui assure que "l'architecture est un art", permet également de découvrir les maquettes de projets qui ont échoué dans de grands concours internationaux, comme la tour de verre incurvée que Frank Gehry avait imaginé pour abriter le futur siège à Manhattan du New York Times.
Un musée Guggenheim bis
La rétrospective est close par le musée Guggenheim de Bilbao, qui a attiré dans la capitale du pays basque espagnol des millions de visiteurs et assuré la réputation mondiale de son créateur. Et elle s'ouvre par une maquette de quatre mètres sur trois de l'imposant projet du nouveau musée Guggenheim de New York, qui devrait être bâti sur un quai au sud de Manhattan. Deux fois plus grand que celui de Bilbao, ce projet pharaonique (coût prévu: au moins 900 millions de dollars) est une tour de verre aux formes incurvées, entourée d'immenses vagues de titane sur pilotis, "qui évoque un gratte-ciel émergeant des nuages".
Une quarantaine de projets, des maisons individuelles californiennes des
années 70 à la monumentale maquette du futur musée Guggenheim de New York qui ne verra le jour que sept ans après, sont présentés dans les fameuses allées en pente douce du Guggenheim. L'exposition permet de mieux comprendre le processus créatif de ce monstre sacré de l'architecture moderne qui, à 72 ans, travaille actuellement sur une trentaine de projets à travers le monde, tous plus prestigieux les uns que les autres.
Tout commence par des brouillons et croquis à l'encre noire sur papier
blanc, sur lesquels il ébauche les courbes, les formes arrondies, incurvées, obliques qui sont devenues au fil des ans sa marque de fabrique. Il transforme ensuite ses visions en maquettes de carton, papier ou bois, mais passe aussi parfois par l'intermédiaire de simples pièces de velours froissées. L'exposition permet au visiteur d'observer les points de colle, les traits de crayon, les découpes, les épingles et les traces de doigt sur des maquettes ayant préfiguré des bâtiments aujourd'hui entrés dans l'histoire de l'architecture moderne.
La plus grande rétrospective de l'architecte
Pour chaque projet sont présentés des dessins, des maquettes (jusqu'à
trente pour un immeuble, certaines monumentales) et des photos, parfois des films. Dans la célèbre rotonde du musée a été déployée une sculpture formée d'immenses panneaux de grillage d'aluminium suspendus au plafond et cintrés par des câbles. "Ce sont mes vieilleries, et je ne veux plus les voir", a lancé jeudi à plusieurs dizaines de journalistes internationaux Frank Gehry, l'oeil pétillant et le verbe facile. "Il y beaucoup de maquettes, mais je peux vous dire que ce n'est que le tiers du total. On a rempli vingt camions pour apporter cela de Californie"."J'ai fait tout cela avec ma petite main magique et beaucoup de gens, au fil des années. Car il faut beaucoup de monde pour faire fonctionner l'un de ses petits bâtiments rigolos".
Cette rétrospective, la plus complète jamais organisée autour du travail de celui qui assure que "l'architecture est un art", permet également de découvrir les maquettes de projets qui ont échoué dans de grands concours internationaux, comme la tour de verre incurvée que Frank Gehry avait imaginé pour abriter le futur siège à Manhattan du New York Times.
Un musée Guggenheim bis
La rétrospective est close par le musée Guggenheim de Bilbao, qui a attiré dans la capitale du pays basque espagnol des millions de visiteurs et assuré la réputation mondiale de son créateur. Et elle s'ouvre par une maquette de quatre mètres sur trois de l'imposant projet du nouveau musée Guggenheim de New York, qui devrait être bâti sur un quai au sud de Manhattan. Deux fois plus grand que celui de Bilbao, ce projet pharaonique (coût prévu: au moins 900 millions de dollars) est une tour de verre aux formes incurvées, entourée d'immenses vagues de titane sur pilotis, "qui évoque un gratte-ciel émergeant des nuages".