Un sondage mené auprès de 1255 candidats à la franchise en immobilier dresse le profil de ces postulants. Qui sont-ils ? D'où viennent-ils ? Qu'espèrent-ils ? Réponses.

A quoi ressemble un candidat à la franchise en immobilier ? C'est à cette question qu'un sondage, réalisé par le réseau Guy Hoquet l'Immobilier, auprès de 1255 de ses candidats, tente de répondre. Tout d'abord, la démarche attire beaucoup plus les hommes que les femmes (77% pour les premiers contre 23%). Ils ont en moyenne 44 ans. Question diplôme, 47% des candidats ont un bac+5.

 

 

Le sondage fait apparaître que 62 % sont des cadres supérieurs ou des dirigeants. Un phénomène qui n'est pas nouveau mais qui s'intensifie avec les années, et qui s'expliquerait par la reprise du secteur. "L'immobilier, qui affiche un redémarrage prometteur ces derniers temps, attire des profils en quête d'un secteur dynamique. Une sécurité que les cadres supérieurs recherchent, surtout dans une période de crise qui rend leur statut vulnérable. De plus, face à un marché de l'emploi fragile, ces professionnels peuvent peiner à retrouver une situation en phase avec leurs aspirations, et décident de devenir leur propre patron", observe Fabrice Abraham, Directeur Général du réseau Guy Hoquet.

 

La volonté de changer de métier

 

 

Pour la moitié d'entre eux, il s'agit d'une reconversion professionnelle. 40% de ces anciens salariés en reconversion viennent du secteur de l'immobilier, 14% de la banque, de l'assurance et de la finance et 14% de l'industrie. 32% des aspirants à la franchise en immobilier se disent avant tout motivés pour apprendre un nouveau métier. "Quitter le monde des grandes entreprises et du salariat, c'est une aspiration pour beaucoup. Mais, contrairement à ce qu'on pourrait imaginer, le candidat à la franchise ne recherche pas en priorité de nouveaux horizons géographiques : si plus d'un sur deux souhaite entreprendre dans une nouvelle ville, 80% ne changeront pas de département", précise Stéphane Fritz, Directeur du Développement Guy Hoquet.

 

Enfin, ces candidats sont à 30% des couples et à 10% des familles. Le phénomène de la crise économique aurait pour conséquence un regain de entreprenariat familial, note le sondage. Aujourd'hui, cette tendance est confortée par un marché du travail peu rassurant où les jeunes sont moins aventureux, et plus en recherche de la stabilité qu'offre l'entreprise familiale. Pour les couples, cela s'explique aisément quand ils souhaitent changer de région. Ils s'engagent plus facilement dans un projet avec un emploi pour chacun de ses membres. "L'entreprenariat en franchise permet aussi de se créer une nouvelle vie sur-mesure, adaptée au projet de vie du moment", conclut Stéphane Fritz.

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