La France a rejoint mercredi la position du Luxembourg avec laffirmation à lAssemblée nationale de lopposition du gouvernement au succès de lOPA hostile de Mittal Steel sur Arcelor.
En France, le message est clair. Le gouvernement a en effet officialisé sa position au sujet de cette opération, mercredi, au cours de la séance de questions à l'Assemblée nationale. «Nous sommes opposés au succès de l'OPA de Mittal contre Arcelor», a déclaré François Loos, le ministre délégué à l'industrie, devant les députés. Le ministre a ainsi répondu sans équivoque à une question posée par l'ancien Premier ministre Laurent Fabius.
En visite à Paris, le Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, a pour sa part souligné l' «incompatibilité entre deux cultures d'entreprises». «Le projet n'est pas le bon» et «n'est pas porteur», et cette OPA hostile appelle «une réaction non moins hostile», a-t-il lancé. «Nous sommes en train d'aligner tous les moyens de défense (...), tous légaux, contre cette offensive», a prévenu M. Juncker. Après l'offre du numéro un mondial Mittal Steel de racheter le numéro deux Arcelor pour 18,6 milliards d'euros, il a regretté que le PDG Lakshmi Mittal, qu'il a rencontré mardi, ne soit «pas en mesure de présenter un véritable projet industriel».
Autant de réactions qui inquiètent le ministre indien du Commerce et de l'Industrie, Kamal Nath. En visite à Londres, il a observé qu'il s'agit d'une «affaire entre deux entreprises, et lorsque Lafarge a repris une bonne partie de notre industrie du ciment, le gouvernement indien lui a fait un bon accueil».
En visite à Paris, le Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, a pour sa part souligné l' «incompatibilité entre deux cultures d'entreprises». «Le projet n'est pas le bon» et «n'est pas porteur», et cette OPA hostile appelle «une réaction non moins hostile», a-t-il lancé. «Nous sommes en train d'aligner tous les moyens de défense (...), tous légaux, contre cette offensive», a prévenu M. Juncker. Après l'offre du numéro un mondial Mittal Steel de racheter le numéro deux Arcelor pour 18,6 milliards d'euros, il a regretté que le PDG Lakshmi Mittal, qu'il a rencontré mardi, ne soit «pas en mesure de présenter un véritable projet industriel».
Autant de réactions qui inquiètent le ministre indien du Commerce et de l'Industrie, Kamal Nath. En visite à Londres, il a observé qu'il s'agit d'une «affaire entre deux entreprises, et lorsque Lafarge a repris une bonne partie de notre industrie du ciment, le gouvernement indien lui a fait un bon accueil».