Dans une étude prévisionnelle, la Direction générale de l'énergie et des matières premières (DGEMP) indique quà léchéance 2030 la France ne devrait pas remplir les objectifs de sa politique énergétique. En particulier, les importations de gaz devraient pratiquement doubler en 2030.
Publié par la DGEMP, ce scénario de référence, que la France élabore tous les quatre ans pour l'Agence internationale de l'énergie, a pour objectif de représenter ce que deviendrait la situation énergétique de la France si aucune politique ou mesure nouvelle, autre que celles déjà en place ou décidées au 1er janvier 2008 (donc, en particulier, avant mesures issues du «Grenelle de lenvironnement»), nétait prise affectant cette situation (ni pour laméliorer, ni pour la dégrader).
«Par plusieurs aspects (sécurité dapprovisionnement, émissions de CO2, efficacité énergétique, etc.), il est clair que le scénario de référence proposé dans le présent exercice nest pas celui qui permettrait de satisfaire les objectifs de la politique énergétique française», commente la DGEMP dans son rapport.
Doublement des importations de gaz
Selon les résultats de ce scénario mis en ligne sur son site Internet, la DGEMP indique que dici 2030 la France importera 78 milliards de mètres cube de gaz en 2030, contre 44 milliards en 2006 et 66 milliards en 2020. «Outre les émissions de CO2 qui en découleraient, ce quasi doublement des importations poserait un double problème : sur l'origine géographique du gaz ainsi importé (avec des contrats d'approvisionnement appropriés) et sur les infrastructures (terminaux de gaz naturel liquéfié, gazoducs) qui permettraient de l'acheminer», note la DGEMP.
Loin des objectifs communautaires
Par ailleurs, selon ce scénario, la France serait «loin d'atteindre les objectifs communautaires, tant sur les émissions de CO2 qui ne cessent de croître jusqu'à 2020 et même s'accélèrent ensuite jusqu'à 2030 (du fait des transports et de la production d'électricité), que sur la part d'énergies renouvelables dans le mix énergétique». A cet égard, «il apparaît que la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique finale élargie» au sens de la Commission européenne, «s'élèverait à 13,4% en 2020 (contre 23% dans le projet de partage des efforts de la Commission) et 13,7% en 2030, contre 10,3% constaté en 2006», ajoute la DGEMP. Ce constat «signifie qu'il est nécessaire d'engager des politiques et mesures supplémentaires par rapport à celles déjà en place ou décidées», conclut-elle.
Pour voir lintégralité du rapport, cliquez ici
«Par plusieurs aspects (sécurité dapprovisionnement, émissions de CO2, efficacité énergétique, etc.), il est clair que le scénario de référence proposé dans le présent exercice nest pas celui qui permettrait de satisfaire les objectifs de la politique énergétique française», commente la DGEMP dans son rapport.
Doublement des importations de gaz
Selon les résultats de ce scénario mis en ligne sur son site Internet, la DGEMP indique que dici 2030 la France importera 78 milliards de mètres cube de gaz en 2030, contre 44 milliards en 2006 et 66 milliards en 2020. «Outre les émissions de CO2 qui en découleraient, ce quasi doublement des importations poserait un double problème : sur l'origine géographique du gaz ainsi importé (avec des contrats d'approvisionnement appropriés) et sur les infrastructures (terminaux de gaz naturel liquéfié, gazoducs) qui permettraient de l'acheminer», note la DGEMP.
Loin des objectifs communautaires
Par ailleurs, selon ce scénario, la France serait «loin d'atteindre les objectifs communautaires, tant sur les émissions de CO2 qui ne cessent de croître jusqu'à 2020 et même s'accélèrent ensuite jusqu'à 2030 (du fait des transports et de la production d'électricité), que sur la part d'énergies renouvelables dans le mix énergétique». A cet égard, «il apparaît que la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique finale élargie» au sens de la Commission européenne, «s'élèverait à 13,4% en 2020 (contre 23% dans le projet de partage des efforts de la Commission) et 13,7% en 2030, contre 10,3% constaté en 2006», ajoute la DGEMP. Ce constat «signifie qu'il est nécessaire d'engager des politiques et mesures supplémentaires par rapport à celles déjà en place ou décidées», conclut-elle.
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