Le futur palace parisien Fouquet's Barrière, avenue des Champs-Élysées, face au magasin Louis Vuitton, dont les travaux sont achevés à 75%, sera l'un des rares nouveaux hôtels de grand luxe à s'ouvrir à Paris.
«30% des chambres sont déjà achevées et le mobilier sera installé à partir d'août. L'inauguration aura lieu début novembre», indique Frédéric Vincent, directeur général du futur palace. Les travaux auront duré 18 mois, pour un investissement de 50 millions d'euros, soit un prix de revient moyen par chambre de 467.000 euros.
Adossé au restaurant Fouquet's, qu'il intégrera et dont la terrasse sera agrandie, l'hôtel a son entrée 46 avenue George V, surmontée d'une marquise. Mardi, il a reçu son grand escalier. Des ouvriers achèvent les 450 m2 de sols du hall, en marbre noir de Chine et marbre blanc de Carrare.
L'établissement, qui comptera 107 chambres dont 40% de suites, est constitué de cinq immeubles acquis séparément, dont deux sur les Champs-Élysées et un, l'ancien hôtel Carré d'Or, rue Quentin-Bauchard. Une façade des années 70 a été recouverte d'un moulage de la façade côté Champs-Élysées. Sur le chantier, sur lequel travaillent 235 ouvriers, la cour intérieure est déjà recouverte du toit en rotonde du restaurant Diane, du nom de la fille du fondateur du groupe Lucien Barrière. Un mur aveugle sera recouvert de 3.000 branches d'arbre en aluminium.
La décoration a été confiée à Jacques Garcia, l'architecte étant Edouard François. L'insonorisation a été poussée très loin, de même que la climatisation, réalisée à partir d'un réseau parisien d'eau glacée. «Nous sommes destinés à une clientèle à 90% étrangère, très exigeante», dit le directeur. La taille moyenne des chambres est de 40 m2.
La plus grande surface sera la suite présidentielle, au dernier étage, légèrement mansardée et donnant sur l'avenue et la cour, modulable de 535 m2 à 1.250 m2, dotée d'une terrasse. L'hôtel possède un Spa et une piscine entourée d'une plage en ardoise qu'installent les ouvriers. «Ce sera la deuxième piscine d'hôtel par la taille après le Ritz», indique M. Vincent.
«Cette implantation à Paris, indique à l'AFP le pdg du groupe Barrière, Dominique Desseigne, était indispensable pour asseoir la notoriété internationale du groupe. C'est aussi un rêve qui se réalise, la récompense de sept ans d'aventure, et d'une stratégie». «Des rachats d'hôtels existants, comme le Bristol, puis le Prince de Galles, avaient été envisagés, précise M. Desseigne. L'idée du Fouquet's Barrière est venue peu à peu, à la suite d'opportunités, après le rachat du restaurant en 1999. Nous avons eu beaucoup de chance, même si cela n'a pas toujours été facile».
«Aujourd'hui je suis satisfait, poursuit-il. On ne peut rêver de meilleur emplacement, et nous bénéficierons de la marque, de l'histoire du Fouquet's, liée au cinéma. Notre clientèle existe déjà, et nous pourrons aussi créer des synergies avec nos autres établissements, comme le Majestic à Cannes».
Le prix moyen d'une chambre est de 750 euros. Il emploiera 350 personnes, dont l'équipe du restaurant Fouquet's. M. Desseigne estime aussi que l'hôtel sera «le seul hôtel de luxe» parisien à capitaux français, au moins en majorité. Le groupe Barrière est détenu à 51% par la famille Desseigne-Barrière, à 34% par Accor, et 15% par le fonds d'investissement Colony Capital.
Le fonds américain Starwood Capital a racheté récemment le Crillon et le Lutétia à Paris, l'Intercontinental-Paris a été acquis par un fonds singapourien. Marriott a acheté le Plaza Vendôme et le Sofitel-Rive gauche. Les palaces parisiens, un moment en perte de vitesse, ont retrouvé en 2005, avec la reprise, la faveur des investisseurs étrangers.
Adossé au restaurant Fouquet's, qu'il intégrera et dont la terrasse sera agrandie, l'hôtel a son entrée 46 avenue George V, surmontée d'une marquise. Mardi, il a reçu son grand escalier. Des ouvriers achèvent les 450 m2 de sols du hall, en marbre noir de Chine et marbre blanc de Carrare.
L'établissement, qui comptera 107 chambres dont 40% de suites, est constitué de cinq immeubles acquis séparément, dont deux sur les Champs-Élysées et un, l'ancien hôtel Carré d'Or, rue Quentin-Bauchard. Une façade des années 70 a été recouverte d'un moulage de la façade côté Champs-Élysées. Sur le chantier, sur lequel travaillent 235 ouvriers, la cour intérieure est déjà recouverte du toit en rotonde du restaurant Diane, du nom de la fille du fondateur du groupe Lucien Barrière. Un mur aveugle sera recouvert de 3.000 branches d'arbre en aluminium.
La décoration a été confiée à Jacques Garcia, l'architecte étant Edouard François. L'insonorisation a été poussée très loin, de même que la climatisation, réalisée à partir d'un réseau parisien d'eau glacée. «Nous sommes destinés à une clientèle à 90% étrangère, très exigeante», dit le directeur. La taille moyenne des chambres est de 40 m2.
La plus grande surface sera la suite présidentielle, au dernier étage, légèrement mansardée et donnant sur l'avenue et la cour, modulable de 535 m2 à 1.250 m2, dotée d'une terrasse. L'hôtel possède un Spa et une piscine entourée d'une plage en ardoise qu'installent les ouvriers. «Ce sera la deuxième piscine d'hôtel par la taille après le Ritz», indique M. Vincent.
«Cette implantation à Paris, indique à l'AFP le pdg du groupe Barrière, Dominique Desseigne, était indispensable pour asseoir la notoriété internationale du groupe. C'est aussi un rêve qui se réalise, la récompense de sept ans d'aventure, et d'une stratégie». «Des rachats d'hôtels existants, comme le Bristol, puis le Prince de Galles, avaient été envisagés, précise M. Desseigne. L'idée du Fouquet's Barrière est venue peu à peu, à la suite d'opportunités, après le rachat du restaurant en 1999. Nous avons eu beaucoup de chance, même si cela n'a pas toujours été facile».
«Aujourd'hui je suis satisfait, poursuit-il. On ne peut rêver de meilleur emplacement, et nous bénéficierons de la marque, de l'histoire du Fouquet's, liée au cinéma. Notre clientèle existe déjà, et nous pourrons aussi créer des synergies avec nos autres établissements, comme le Majestic à Cannes».
Le prix moyen d'une chambre est de 750 euros. Il emploiera 350 personnes, dont l'équipe du restaurant Fouquet's. M. Desseigne estime aussi que l'hôtel sera «le seul hôtel de luxe» parisien à capitaux français, au moins en majorité. Le groupe Barrière est détenu à 51% par la famille Desseigne-Barrière, à 34% par Accor, et 15% par le fonds d'investissement Colony Capital.
Le fonds américain Starwood Capital a racheté récemment le Crillon et le Lutétia à Paris, l'Intercontinental-Paris a été acquis par un fonds singapourien. Marriott a acheté le Plaza Vendôme et le Sofitel-Rive gauche. Les palaces parisiens, un moment en perte de vitesse, ont retrouvé en 2005, avec la reprise, la faveur des investisseurs étrangers.