Le Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin a déclaré jeudi à son homologue italien Silvio Berlusconi que la France tiendrait ses "engagements" pour la réalisation de la liaison ferroviaire Lyon-Turin (Italie).
"J'ai confirmé, en ce qui concerne le projet Lyon-Turin, les engagements de la France", a dit M. Raffarin dans la cour de Matignon à l'issue d'un déjeuner de travail avec M. Berlusconi.
"Nous sommes très motivés sur ce projet qui sera l'un des grands projets que nous présenterons à l'occasion d'un comité interministériel de l'aménagement du territoire, un CIADT", a-t-il ajouté.
M. Raffarin a précisé qu'il souhaitait "organiser ce CIADT à l'automne prochain" afin de "tenir les engagements quant au calendrier et quant au programme tel qu'il a été pris par les deux gouvernements, italien et français".
M. Berlusconi a précisé que son homologue avait évoqué la date de 2012 pour l'achèvement de la liaison. Ce projet fait partie d'un corridor plus large devant relier Lisbonne à Kiev et probablement Moscou, a ajouté le chef du gouvernement italien.
La pertinence du projet Lyon-Turin, dont le coût est évalué entre 10 et 15 milliards d'euros, avait été mise en cause par un audit sur les infrastructures de transport remis en mars au gouvernement français.
Rome et Paris avaient annoncé en janvier 2001 un "accord pour la réalisation d'une nouvelle ligne ferroviaire Lyon-Turin" prévoyant le percement d'un tunnel de base à double tube d'environ 52 km.
En mai, le ministre français de l'Equipement et des Transports Gilles de Robien avait déjà déclaré que l'accord international concernant la liaison Lyon-Turin serait "respecté", ajoutant que "personne ne conteste le caractère éminemment structurant de ce projet".
L'Italie exerce une pression forte depuis la publication de l'audit pour que le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin respecte les engagements pris par l'équipe gouvernementale précédente en 2001.
L'Italie est pratiquement coupée du reste de l'Europe occidentale par les Alpes et les tunnels existants réussissent difficilement à répondre aux besoins d'exportation de son économie.
La mise en service du Lyon-Turin, prévue à l'origine à l'horizon 2012-2015, doit permettre de soulager le trafic transalpin de poids lourds. La région française Rhône-Alpes et ses élus sont aussi très attachés à la réalisation du projet.
"Nous sommes très motivés sur ce projet qui sera l'un des grands projets que nous présenterons à l'occasion d'un comité interministériel de l'aménagement du territoire, un CIADT", a-t-il ajouté.
M. Raffarin a précisé qu'il souhaitait "organiser ce CIADT à l'automne prochain" afin de "tenir les engagements quant au calendrier et quant au programme tel qu'il a été pris par les deux gouvernements, italien et français".
M. Berlusconi a précisé que son homologue avait évoqué la date de 2012 pour l'achèvement de la liaison. Ce projet fait partie d'un corridor plus large devant relier Lisbonne à Kiev et probablement Moscou, a ajouté le chef du gouvernement italien.
La pertinence du projet Lyon-Turin, dont le coût est évalué entre 10 et 15 milliards d'euros, avait été mise en cause par un audit sur les infrastructures de transport remis en mars au gouvernement français.
Rome et Paris avaient annoncé en janvier 2001 un "accord pour la réalisation d'une nouvelle ligne ferroviaire Lyon-Turin" prévoyant le percement d'un tunnel de base à double tube d'environ 52 km.
En mai, le ministre français de l'Equipement et des Transports Gilles de Robien avait déjà déclaré que l'accord international concernant la liaison Lyon-Turin serait "respecté", ajoutant que "personne ne conteste le caractère éminemment structurant de ce projet".
L'Italie exerce une pression forte depuis la publication de l'audit pour que le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin respecte les engagements pris par l'équipe gouvernementale précédente en 2001.
L'Italie est pratiquement coupée du reste de l'Europe occidentale par les Alpes et les tunnels existants réussissent difficilement à répondre aux besoins d'exportation de son économie.
La mise en service du Lyon-Turin, prévue à l'origine à l'horizon 2012-2015, doit permettre de soulager le trafic transalpin de poids lourds. La région française Rhône-Alpes et ses élus sont aussi très attachés à la réalisation du projet.