Lors de la première visite d'un ministre français en charge d'un
portefeuille économique en Israël depuis le début de la deuxième Intifada, en
septembre 2000, le ministre français délégué au commerce extérieur a jugé que la France était en bonne place pour mener des projets d’infrastructures en Israël.

En dépit de tensions politiques entre Paris et Jérusalem, plusieurs groupes français sont associés à d’importants projets d’infrastructure en Israël. La visite du ministre délégué au commerce était destinée à soutenir les groupes français impliqués dans de grands chantiers.
Parmi les contrats conclus figure la construction en cours d'une unité de
dessalement d'eau de mer à Ashkélon, dans le sud d'Israël, à laquelle
participe le groupe français Véolia (ancien Vivendi-Environnement. Le montant
de l'opération s'élève à 250 millions d'euros, selon des sources françaises et israéliennes.Alstom et Véolia sont également associés, avec des partenaires israéliens, à la construction des premières lignes de tramway à Jérusalem.
Deux consortiums menés par Alstom et Véolia d'une part, et la RATP et Bouygues de l'autre ont posé leur candidature parmi d'autres candidats étrangers pour participer à la construction d'un réseau tramway-métro à Tel-Aviv, pour un montant de 1,5 milliard d'euros.
Les échanges commerciaux entre la France et Israël s’élèvent à 2,2
milliards d'euros en 2002, avec un excédent de 350 millions d'euros en faveur
de la France, dont la part sur le marché israélien atteint 4,6%.

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