LObservatoire de la Sécurité Assa Abloy a profité du salon APS 2005 (Alarme Protection Sécurité) qui clôt ses portes jeudi soir pour publier en avant-première les résultats de lenquête TNS-Sofrès sur le sentiment dinsécurité des Français dans les lieux publics. Une étude qui révèle que le niveau déquipement reste à améliorer.
La préoccupation des Français pour la sécurité dans les lieux publics reste élevée. En effet, létude* révèle que près de huit personnes sur 10 (78%) se disent être préoccupés par leur sécurité dans les lieux publics. Avec un tel niveau, les Français sont ainsi les Européens les plus préoccupés par leur sécurité, devant les Suisses (20%), les Espagnols (40%) , les Néerlandais ou les Allemands.
Les Français invoquent plusieurs raisons à ce sentiment dinquiétude. En cas dincident grave, ils sont 87% à craindre lincapacité de la foule à garder son calme, et 58% à ne pas trouver facilement les issues de secours. Dautre part, 98% craignent un risque denfermement dans les magasins ; 85% dans les lieux de réception et 68% dans une chambre dhôpital.
Un niveau déquipement peu satisfaisant
Ce sentiment dinquiétude est également amplifié par le fait que le niveau et la qualité des équipements et de laménagement ne semblent pas satisfaire beaucoup de Français, et notamment pour les parkings (66% dinsatisfaction), les hôpitaux (66%), les grands magasins (58%) et les immeubles (51%) et les écoles (50%).
Plus précisément, un Français sur 2 estime que lévacuation en cas dincendie et que le risque dintrusion dune personne armée nest pas traitée au niveau des écoles, tandis que 53 % dentre eux affirment avoir déjà remarqué dans les grands magasins des issues bloquées par des marchandises ou même fermées par un cadenas.
Si 55 % des Français expriment une certaine confiance dans les équipements (portes anti-panique, portes coupe-feu ), ils sont 70% à regretter que ces équipements de sécurité ne soient pas remplacés assez souvent et 56% des Français à estimer que les contrôles dans les bâtiments ne sont pas effectués régulièrement.
En guise damélioration, 47 % estiment ainsi quune signalétique plus visible serait un moyen très efficace pour limiter les mouvements de panique ; contre 42 % pour la mise en place de portes anti-panique et de portes coupe-feu.
Dautre part, seul un Français sur 5 a reçu une information concernant lévacuation dun lieu public. Les informations en matière de sécurité sont principalement données sur le lieu de travail, contre seulement 21 % dans les lieux publics et 19 % par une autorité gouvernementale.
Face à ce sentiment dinsécurité, les Français pointent du doigt les acteurs publics. En effet, 73% citent les commissions sécurité comme responsables de la sécurité dans les lieux publics, et 51% citent les pouvoirs publics, contre 44% pour les chefs dentreprises.
Autant dire que de nombreux efforts restent à faire en matière dinformation et dinstallation déquipements de sécurité !
* Etude TNS-Sofrès réalisée du 2 au 6 juin par téléphone auprès dun échantillon national de 1.000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 an et plus. Au mois de juin 2004, la même enquête a également été réalisée, sur le même échantillon, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Pologne, en Espagne, en Suisse et en Grande-Bretagne.
Les Français invoquent plusieurs raisons à ce sentiment dinquiétude. En cas dincident grave, ils sont 87% à craindre lincapacité de la foule à garder son calme, et 58% à ne pas trouver facilement les issues de secours. Dautre part, 98% craignent un risque denfermement dans les magasins ; 85% dans les lieux de réception et 68% dans une chambre dhôpital.
Un niveau déquipement peu satisfaisant
Ce sentiment dinquiétude est également amplifié par le fait que le niveau et la qualité des équipements et de laménagement ne semblent pas satisfaire beaucoup de Français, et notamment pour les parkings (66% dinsatisfaction), les hôpitaux (66%), les grands magasins (58%) et les immeubles (51%) et les écoles (50%).
Plus précisément, un Français sur 2 estime que lévacuation en cas dincendie et que le risque dintrusion dune personne armée nest pas traitée au niveau des écoles, tandis que 53 % dentre eux affirment avoir déjà remarqué dans les grands magasins des issues bloquées par des marchandises ou même fermées par un cadenas.
Si 55 % des Français expriment une certaine confiance dans les équipements (portes anti-panique, portes coupe-feu ), ils sont 70% à regretter que ces équipements de sécurité ne soient pas remplacés assez souvent et 56% des Français à estimer que les contrôles dans les bâtiments ne sont pas effectués régulièrement.
En guise damélioration, 47 % estiment ainsi quune signalétique plus visible serait un moyen très efficace pour limiter les mouvements de panique ; contre 42 % pour la mise en place de portes anti-panique et de portes coupe-feu.
Dautre part, seul un Français sur 5 a reçu une information concernant lévacuation dun lieu public. Les informations en matière de sécurité sont principalement données sur le lieu de travail, contre seulement 21 % dans les lieux publics et 19 % par une autorité gouvernementale.
Face à ce sentiment dinsécurité, les Français pointent du doigt les acteurs publics. En effet, 73% citent les commissions sécurité comme responsables de la sécurité dans les lieux publics, et 51% citent les pouvoirs publics, contre 44% pour les chefs dentreprises.
Autant dire que de nombreux efforts restent à faire en matière dinformation et dinstallation déquipements de sécurité !
* Etude TNS-Sofrès réalisée du 2 au 6 juin par téléphone auprès dun échantillon national de 1.000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 an et plus. Au mois de juin 2004, la même enquête a également été réalisée, sur le même échantillon, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Pologne, en Espagne, en Suisse et en Grande-Bretagne.